Décidément, malgré le visible regain de qualité amené par Lasseter et son équipe aux "produits Disney", il reste que la seconde vision apporte systématiquement un net désenchantement après le plaisir de la découverte en salle… A l'inverse des films Pixar, qui semblent littéralement "inusables", et s'enrichissent même à chaque nouvelle visite. C'est sans doute dû à la relative vacuité de ces histoires répétitives de "boy meets girl" et de "stepmother hates girl" que le respect de trop de conventions "familiales" enlise irrémédiablement dans un univers dont les codes nous ont depuis longtemps lassé. Si même la finesse des scénarios et la perfection de la mise en scène qui sont la marque de Lasseter ne redresse pas "la franchise Disney", c'est peut-être que ce cinéma-là appartient à un XXe siècle bien mort et enterré. [Critique écrite en 2011]