Donc voici: "Rambo" ou "First Blood" ou "Premier Sang" ou encore "Tu vas virer ton cul dégueulasse hors de chez moi, et tu peux garder la monnaie, ça ne me dérange pas."
"Rambo" est un film où (surprise) le personnage principal est John Rambo, ancien soldat du Vietnam qui s'en va faire une petite visite de courtoisie à l'un de ses anciens camarades de terrain. Manque de chance, ce dernier est récemment décédé à cause de l'agent orange déversé à foison durant cette belle foirade qu'a été la guerre du Vietnam.
Du coup, John se retrouve tout seul pour sa ballade touristique.
Enfin, c'est sans compter sur le personnage de Brian Dennehy qui ne veut pas de Rambo sur son territoire. Ainsi notre Johnny qui ne demandait jamais qu'une petite virée touristique se fera virer manu militari du patelin où il s'est arrêté parce qu'il est un des G.I. qui a perdu la guerre et a donc ridiculisé l'Amérique.
Allez hop, ça dégage. Ouah nom de dieu !
Rambo, tout naïf et gentil demande à Brian de ne pas le mettre en colère: "You wouldn't like to get me angry..." et lui propose à la place une partie de chasse champêtre nous rappelant amèrement qu'on ne se débarrasse pas de son passé aussi facilement.
"Rambo" est le 1er des deux films cultes que réalisera Ted Kotcheff (le 2è étant "Weekend at Bernie's", le film que tu n'as jamais vu mais dont tu connais inconsciemment un trillard de parodies, clins d'oeils, références vu que les Ricains en sont friands et n'hésitent pas à régulièrement le ressortir du fond des tiroirs où il aurait dû rester.)
Ted est, sur le coup, assez parcimonieux avec la violence. L'action se suit mais n'est pas le principal atout qui reste quand même la psyché de Rambo. (Si, si j'te jure il en a eu une).
Contrairement à ses suites débiles et nanardesques au possible, "Rambo" est un miroir de l'échec de la politique étrangère américaine. Tu sais, ce petit moment de la soirée bien arrosée où t'as dérapé et que t'aimerais bien balayer sous le tapis. (Wes Craven s'y attaquera à sa manière avec le 1er opus de la saga Freddy.)
Et... Ben j'ai plus grand chose à dire.
Allez on va parler musique vite fait. Le thème principal interprété par Dan Hill sur une musique de Jerry Goldsmith restera inoubliable pour certains, kitsch pour d'autres et inspirera même certains rappeurs du côté hexagonal.
- Thème principal: "It's a long road"
- Version rap FR: "Pas de vie sans haine" par ATK
Voilà, c'est tout. Merci d'avoir perdu ton temps sur mon texte.