Depuis que j’ai récemment découvert Rocky, j’ai pour Sylvester Stallone une tendresse particulière. Alors, en toute logique, je me suis lancée dans la série des Rambo pour laquelle je n’avais à la base aucun attrait, imaginant ces films comme de vulgaires débauches d’action débile.
Je pense que je n’étais pas très loin de la vérité, bien que Rambo prenne une légère tournure plus politique à la fin, il faut quand même se taper 1h20 de chasse à l’homme dont l’incipit est tellement ridicule qu’il en perd toute crédibilité. Faire déployer des dizaines de flics avec hélico en prime, tout ça parce qu’un type a juste traversé une ville avec l’apparence d’un vagabond. Mouai…
Ce gars n’a rien fait. Rien. Et même lorsque ces abrutis de flics (désolée pour nos amis policiers mais là il n’y a pas d’autres mots) apprennent que Rambo est en fait un ancien béret vert, maintes fois décoré, aucune différence, on tire d’abord, on réfléchit ensuite.
Sylvester fait le reste, bande ses muscles, joue du couteau et mouille la chemise. Il parvient même à devenir touchant dans un monologue final désespéré. Malheureusement, cette scène a un goût de « tout ça pour ça »…