Son poignard obtient 6 badges
Rambo est emprisonné depuis 5 ans, suites du chapitre 1, contraint aux travaux forcés dans une carrière de pierre. Seulement, personne ne leur a apparemment enseigné la bonne technique. Il faut effectivement percer des trous au marteau-piqueur mais au lieu de taper comme une brute sur une barre de métal, préférer placer un coin en bois que l'on gorge d'eau. Le bois se dilate et fend la roche.
Mais bref, pour sortir de cette galère il doit accepter une mission qui l'enverra au Vietnam à la recherche de prisonniers américains...ça s'annonce plutôt corsé.
L'entrée en matière interpelle tout de suite sur sa plus grande délicatesse. Peut-être est-ce la patte de James Cameron dans le screenplay qui apporte cette valeur graphique ajoutée. Des paysages, de la musique travaillée tantôt mélodieuse tantôt tambourinante. Elle accompagne le récit à merveille, et s'avère parfois même un peu trop présente. Quoi qu'il en soit, c'est là un soutient judicieux à une histoire bien amenée.
Cet opus est une progression pertinente quant au précédent, particulièrement différencié par sa mise en scène affinée, fastueuse et trépidante. Pourtant les comportements sectaires du 1 persistent. Le colonnel transparaît toujours comme son plus fervent admirateur : éloges sur éloges, ce personnage a sûrement contribué davantage à la légende, que Rambo lui-même...
First Blood II est aussi l'épisode de légendisation du poignard (pardon le néologisme).
Cet arme particulière obtient ici les badges suivants :
- Sauveur de vie (niveau 1)
- 1ère victime
- Podium dialogues (niveau 2)
- Effet boomerang
- Au premier plan (niveau 3)
- Outil rédempteur
Affaire à suivre...