La première fois, c'est pour lui-même. La deuxième fois, pour son pays. Cette fois, c'est pour son ami. Troisième chapitre de la pentalogie, premier film réalisé par le chanceux cinéaste Peter MacDonald (Mo' Money, Légionnaire) consacrée au personnage de l’ancien béret vert John J. Rambo, l'Étalon Italien Sylvester Stallone (Cliffhanger : Traque au sommet, Match retour) est également coscénariste avec le réalisateur Sheldon Lettich (Full Contact, The Last Patrol).
Le plus gros budget de la franchise, produit pour 63 millions de dollars par le producteur initial Buzz Feitshans avec la société de production Carolco Pictures de Mario Kassar & Andrew G. Vajna avec la TriStar Pictures pour la distribution.
Rambo reprend du service pour sauver son instructeur et père spirituel, fait prisonnier en Afghanistan par les Soviétiques au cours d'une mission.
Se joint à Sly l’indéboulonnable Richard Crenna (La Canonnière du Yang-Tsé, Leviathan), Marc de Jonge (L'Opération Corned-Beef, Un Indien dans la ville), Kurtwood Smith (RoboCop, Amityville : The Awakening), Spýros Fokás (Rocco et ses frères, Le Diamant du Nil), Sasson Gabai (Deadline, La Femme de mon frère), Joseph Shiloach (Un coup de deux milliards de dollars, Aigle de fer) et Marcus Gilbert (Biggles, Evil Dead 3).
Qui êtes vous ?
Ton pire cauchemar.
Discrètement retiré en Thaïlande, il vit tranquillement, en compagnie de moines bouddhistes. Il espère ainsi se tenir à l'écart de l'univers de violence qui a trop longtemps été le sien. Un jour, cependant, le héros fatigué reçoit la visite du Colonel Trautman, son instructeur et père spirituel pour qu’il l’accompagne dans une mission périlleuse en Afghanistan. Mais l’ex-soldat refuse afin de se consacrer aux moines bouddhistes qui l’ont recueilli. Lorsque, quelques jours plus tard, l’agent Griggs lui explique que Trautman a été capturé par le Colonel Zaysen, Rambo décide de sauver son ami. Il s’infiltre dans les lignes ennemies et découvre toute l’horreur du conflit qui oppose les moudjahidin à l’armée soviétique. Déterminé, il s’attaque à toute une armée sans oublier son objectif premier : récupérer Trautman.
Mais pour qui prenez-vous cet homme ? Dieu ?
Non, Dieu aurait pitié, lui non !
Pourquoi Peter MacDonald est-il si chanceux ? Parce que Russell Mulcahy (Highlander) est initialement choisi pour réaliser le film. Cependant, après quelques jours de tournage, il sera évincé par les producteurs Kassar & Vajna pour divergences artistiques, ces derniers lui reprochant de trop soigner ses images au détriment de l'action avec un tournage sans storyboard, c'est assez culoter sur une énorme production comme Rambo III. Mulcahy est remplacé par son réalisateur de la seconde équipe, Peter MacDonald ! Cependant les producteurs ont néanmoins conservés les scènes tournées par Mulcahy.
Loin d'être un mauvais film, Rambo III est clairement le moins bon de la saga pour moi, ce premier film de MacDonald est d'une efficacité folle. Dans ce troisième opus, l'action verse dans la surenchère invraisemblable et tout ce qui faisait de Rambo un personnage intéressant et torturé est passé sous silence. Il y a le petit topo au début qui replace le personnage dans un contexte d'une guerre qui colle à une réalité tangible et contemporaine, l’invasion Russe en Afghanistan, souvent comparée à la guerre du Vietnam. Après les Rocheuses Américaines et la jungle Vietnamienne, voici l'Afghanistan, le cahier des charges est on ne peut plus simple et repose sur une volonté de rééditer l’incroyable carton du deuxième opus au box-office mondial mais ce troisième chapitre totalisa simplement 189 millions de dollars de recette. Quant au Français Marc de Jonge, il a bien du mal à succéder à Brian Dennehy et Charles Napier dans le rôle du salaud de service.
Autres points négatifs, les bons mots comiques sont trop fréquents dans ce film, les punchlines humoristiques fusent à aussi grande fréquence que les balles, trop de punchlines tuent les punchlines !
Ça va être dur de les encercler.