Uwe Boll est un mec incroyable, il se rend compte dans son troisième film que c'était bien de mettre des propos intéressant dans la bouche de son protagoniste principal mais que c'était complètement con de le lancer dans une croisade ultra violente (avec mise en scène stylisé, à deux doigts de la glorification) et terroriste qui atténuait le propos.
Du coup, il décide de faire un film où finalement, le héros se remet, un peu, en question par rapport à ses actes (mais il bute quand même le président au début du film ainsi que quelques administrés, pour faire bonne mesure) sauf que les dialogues sont d'une lourdeur atroce (l'exemple le plus probant, c'est quand trois types de je ne sais plus quel agence discute devant l'un des discours du 'héros" et qu'il y a le gentil et le méchant qui s'échange des répliques qu'un enfant de 10 ans auraient pu écrire) et doté d'une écriture plus bancale qu'un éléphant debout sur un ballon de rugby posé à la verticale. Au moins, le bon point c'est que les scènes d'actions sont limités et ça fait du bien pour les yeux tellement la mise en scène de Boll est complètement atroce pour ce genre de scène avec sa caméra à l'épaule complètement à l'ouest.
Donc, on se retrouve avec un film d'enquête/traque, quelque chose que Uwe Boll ne maîtrise pas du tout, que ce soit au niveau de ce que ça veut raconter, du rythme, de la mise en scène et il est pas aidé par des acteurs dont l'âme semblent avoir été retiré par un Détraqueur (même Brendan Fletcher).
Bref, De. La. Merde.