Un grand classique du cinéma japonais, un film qu'il faut avoir vu, Rashomon ne se laisse pas approcher facilement. Perché dans les hauteurs stratosphériques de Sens Critique, c'est un film qu'il semble impossible de ne pas aimer. Et pourtant, contre toute attente, j'ai aimé modérément, d'où le 6. Ce qui m'aura énormément gêné c'est finalement le jeu des acteurs qui crient beaucoup (ils sont japonais) et surjouent souvent, même quand ils ne devraient pas. La personne avec qui je regardais ce film s'est endormie, et moi-même j'avais parfois du mal lors de certaines scènes de dialogues relativement creuses.
J'écorne un chef d'œuvre. Aïe. Malgré mes critiques, je reconnais volontiers que les images sont souvent belles et les éléments (pluie et lumière notamment) sont remarquablement exploitées pour asseoir ambiance et décors. La structure du film est très intéressante. La vérité quant à elle, peu importe au final. Des quatre histoires, certaines sonneront plus faux que d'autres en fonction du caractère de chacun. Mais la vérité est sans nul doute ailleurs.
J'ai vu donc, mais ça m'a laissé un peu froid.
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