Kyoto, au XIe siècle. Sous le portique d'un vieux temple en ruines, Rashômon, trois hommes s'abritent de la pluie. Les guerres et les famines font rage. Pourtant un jeune moine et un vieux bûcheron sont plus terrifiés encore par le procès auquel ils viennent d'assister. Ils sont si troublés qu'ils vont obliger le troisième voyageur à écouter le récit de ce procès : celui d'un célèbre bandit accusé d'avoir violé une jeune femme et tué son mari, un samouraï. Le drame a eu lieu dans la forêt à l'orée de laquelle est situé le portique de Rashômon. L'histoire est simple : Qui a tué le mari ? Le bandit Tajomaru, la femme, un bûcheron qui passait ou le mari lui-même qui se serait suicidé ? Autant d'hypothèses vraisemblables. Mais les dépositions des témoins devant le tribunal apportent à chaque fois une version différente du drame, et la vérité ne percera qu'après de nouvelles révélations surprenantes...
RASHOMON est le premier film d'Akira Kurosawa que je vois, le célèbre réalisateur japonais qui a réalisé des films de samourai culte au point d'être source d'inspiration pour le cinéma occidentale (notamment le Western).
Et ce RASHOMON est vraiment très bon.
Ca raconte l'histoire d'une affaire de meurtre durant le Japon féodal, avec plusieurs personnages qui vont apporter leur propre version de l'affaire.
On assiste donc plusieurs fois à la scène du meurtre mise en scène différemment selon les différentes versions des faits, où on ressort avec un doute avec tout les personnages qui compose leur propre vérité pour se donner le beau rôle.
Les scènes sont intenses, notamment la scène clé du viol et du meurtre, ainsi que un coté limite effrayant avec une médium qui parle au nom du cadavre.
Le casting est très bon, notamment Toshiro Mifune qui est très bon et limite dérangeant dans le rôle du bandit Tajomaru.
La réalisation en noir et blanc est très bonne, tout comme la musique.
Un très bon Kurosawa.