Sous la porte délabrée de Rashô, trois personnes qui y ont trouvé refuge se racontent toute la vérité des Hommes, uniquement constituée de mensonges, d'égos, et de peurs, pendant que le monde pleure.
Les temples sont autant en ruine que le coeur et l'âme de ce bonze et de ce bûcheron qui ne peuvent vraiment comprendre le drame qui s'est joué, qui se joue perpétuellement, que ce soit au XI ème siècle au japon comme aux autres époques partout ailleurs.
La justice sera invisible et muette, et finalement abscente du récit.
N'y demeure que l'angoisse de tous et le cynisme qui paraît victorieux à la fin.
Et pourtant il y a une vérité qui finit par émerger, non pas des paroles, mais d'un acte désintéressé.
Le moine retrouve la foi en l'homme.
Le bûcheron porte dans ses bras un avenir qu'il rêve meilleur.
Et le monde quant à lui cesse de pleurer, dans un moment d'espoir suspendu , sur le triste sort que les Hommes s'infligent