Critique de Rasta Rockett par Davril
"Un type fier ! Un type fort ! Un type qui peut être très méchant quand il a la haine et qui n'accepte pas qu'on lui marche sur les pieds !"
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le 14 oct. 2010
14 j'aime
3
Ce film montre que l'on peut accomplir ses rêves si on se donne les moyens. Jon Turteltaub, a réalisé ce film en 1993 à partir d'une histoire vraie (même si il s'est permis de changer quelques faits de la réalité). Le personnage principal, Derice Bannock, rêve de participer aux Jeux Olympiques en tant que sprinter, comme son père.Mais il ne parvient pas à se qualifier pour la sélection internationale à cause d'un incident arrivé pendant la course qualificative. Il va donc abandonner son rêve et s'en fixer un autre : devenir la première équipe jamaïcaine à participer aux Jeux Olympiques d'Hiver dans l'épreuve de bobsleigh et il se fixe comme objectif de gagner cette épreuve. Il forme alors une équipe composé de Sanka Coffie, et de Junior Bevil ainsi que Yul Brenner, tout deux victimes du même incident que Derice lors de la course qualificative. Ils vont avoir, après l'avoir persuadé, Irvin Blitzer, en tant qu’entraîneur. C'est un double champion olympique de bobsleigh à la retraite, accusé de tricherie. Une fois l'équipe composé, ils tentent de s’entraîner. Mais il est compliqué de s’entraîner au bobsleigh en Jamaïque, en prenant en compte qu'il ne neige jamais et que les athlètes n'ont jamais fait de bobsleigh. Ils récoltent des fonds pour pouvoir payer les frais et l'équipement pour pouvoir se rendre au Canada, afin de participer aux Jeux Olympiques d'Hiver. Une fois là-bas, les athlètes découvrent la neige et les basses températures mais aussi, en quoi consiste réellement le bobsleigh.Ils reçoivent des railleries des autres équipes internationales, car ce sport est implicitement réservé aux blancs et c'est la première équipe composé d'hommes noirs, qui participe à cette épreuve. Ce qui nous permet de constater que le racisme est présent à cette période et que les personnes de couleur blancs considèrent les noirs encore comme inférieur, comme par exemple que le bobsleigh n'est pas un sport pour les noirs. Ils réalisent deux descentes, la première descente est catastrophique, et l'autre est plus positive. Lors de la troisième descente, la tension et le stress est à son comble, c'est la dernière descente qui pourrait leurs permettre de se qualifier. Après un départ excellent, le bobsleigh se casse, suite à un sabotage d'un athlète d'une autre équipe. Ils terminent tout de même la descente à pied, portant leur bobsleigh, et sont ovationnés par le public. La scène final est émouvant, depuis le début de la compétition, ils se font humiliés par les personnes et à la fin, ils sont acclamés, applaudis par ces personnes. Les images de la dernière descente sont celle de la vraie équipe de bobsleigh.
Ce film est une excellente comédie. Voir évoluer des personnes dans un environnement qu'ils ne connaissent pas est hilarant car ils découvrent de nouvelles choses tels que la neige, et ne savent pas comment réagir. Alors ils évoluent dans un environnement inconnue pour eux, et ils apprennent à le découvrir et à s'adapter au fil du temps.
Par exemple, la situation où Sanka est enfermé dans un frigo pour pouvoir s'adapter à la température du Canada ainsi lorsque l'équipe s’entraîne au bobsleigh dans une baignoire ou encore les répliques cultes de ce film tels que "Sanka, t'es mort ? Yeah, man." Ou encore "Embrasse mon œuf.".
Le personnage de Sanka Coffie apporte une pointe d'humour ainsi que la relation entre Junior Bevil et Yul Brenner. On peut aussi ajouter une bande original très bien adapté au film, cette bande original va devenir un album intitulé "Cool Runnings". Cette équipe se donne les moyens de réaliser son rêve en allant aux Jeux Olympiques d'Hiver au Canada, mais même si ils ne se qualifient pas, ils rentrent dans l'histoire en tant que première équipe jamaïcaine à avoir participé aux Jeux Olympiques d'Hiver. Ce film nous permet de constater que nos projets n'aboutissent pas sans se donner les moyens d'y arriver et qu'il faut se donner les moyens pour pouvoir tenter ou aboutir à ses rêves tels que le rêve de Derice qui est à la base de participer aux Jeux Olympiques en tant que sprinter. Cela échoue mais il ne s'abat pas pour autant, il a alors un autre rêve: participer aux Jeux Olympiques et peut être même les gagner. Il s'investit alors en créant une équipe et réalise son rêve en allant au Canada pour participer aux Jeux Olympiques d'Hiver. Ce film est une bonne leçon de vie : Il faut se donner les moyens pour aboutir à ses rêves et ne jamais baisser les bras,abandonner. Ce film nous montre aussi, qu'il est plus important de participer que de gagner dans le but de montrer la mentalité du sport et des sportifs qui se doivent le respect entre eux et les autres personnes.
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Créée
le 6 avr. 2015
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"Un type fier ! Un type fort ! Un type qui peut être très méchant quand il a la haine et qui n'accepte pas qu'on lui marche sur les pieds !"
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le 14 oct. 2010
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C’est vieux, c’est kitch mais surtout, c’est un film anti-racisme-cooloche. Force est de constaté, le film n’a pas pris une ride… Non pas techniquement, mais son esprit. Les films de cette trempe...
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le 13 août 2015
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Moi il y a un truc que je trouve dingue avec ce film c'est que je ne peux m’empêcher d’en garder un souvenir fort sympathique… Alors que bon, sitôt on se risque de le revoir que ça pique quand même...
le 1 juil. 2018
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