Déjà auteur des Indestructibles, Brad Bird renoue en 2007 avec Pixar afin de réaliser leur huitième long-métrage, intitulé Ratatouille ; un titre aux relents culinaire au premier abord, qui confirme en ce sens avec son personnage principal, Rémy : celui-ci s’avère en effet être un rat plutôt atypique, cherchant malgré bien des obstacles inhérent à sa condition d’espèce dite nuisible, de devenir un grand chef au sein de la haute gastronomie française, discipline et art le passionnant au plus haut point.
Après le sympathique Cars donc, les studios Pixar reviennent en force avec ce Ratatouille auréolé d’un succès certain, et dont le contenu se révèle être bel et bien à la hauteur de nos espérances.
Pourtant, l’histoire farfelue en elle-même (la relation Rémy-Linguini) peut laisser sceptique, mais l’humour agréable rend le tout plaisant, Ratatouille s’adressant dès lors à un large public ; de même, le thème de la grande cuisine, couplé à une réalisation graphique excellente, rendent le long-métrage d’animation d’autant plus attractif, tandis que les divers personnages, humains comme rats, sont tous on ne peut plus attachants.
Rémy arrive bien entendu en tête de file, avec sa personnalité unique en son genre et ses attributs atypiques, et aussi de par son duo avec le maladroit Linguini, dont les origines et l’implication du savoureux Skinner iront de pair avec le non moins fabuleux Ego dans l’intrigue du film.
Le scénario fait ainsi fi de certaines simplicités récurrentes, proposant dans ce sens un récit plutôt original et donc réussi, celui-ci arborant bon nombre de qualités précédemment évoquées.
En résumé, sans être trop enfantin ni trop adulte, Brad Bird nous propose un Ratatouille n’ayant aucunement à rougir de ses aînés, ce dernier ne manquant pas de convaincre avec des personnages, une histoire et une réalisation de plus remarquables, tout en se concluant de façon sensée ; un excellent divertissement de Pixar donc, encore une fois.