Un jeune adolescente guerrière accompagnée d’un adorable … heu, gros cloporte poilu (?!)… à la recherche du dernier des dragons ? Secondée par une équipe hétéroclite et terriblement attachante ? Un récit initiatique doublé d’une leçon sur l’importance de la confiance ? Une Némésis tiraillée entre l’obéissance, la protection de son peuple, son honneur, et ce qui semble être juste ?
Sur papier je signe des deux mains les yeux fermés.
Alors pourquoi ça n’a pas marché ?
L’animation est plus que correcte. Les décors sont très beaux, et l’univers extrêmement riche (laissant imaginer une déclinaison en série). Bon, la structure narrative ne révolutionne rien, mais c’est pardonnable. Là où le bât blesse, c’est que niveau émotion, c’est le néant. Oh, le film essaye : il passe par toutes les étapes émotionnelles d’un récit initiatique et tente de nous faire verser une petite larme aux endroits habituels. Je suis pourtant bon public, et j’étais plus que bienveillante envers ce film, mais ça n’a pas pris. Difficile de dire pourquoi. Je suis ressortie de ce film avec le sentiment que la narration suivait un cahier des charges à la lettre (impression amplifiée par la quête des personnages), et ne laissait aucune place ni à la surprise ni aux temps morts propices à rendre les personnages vivants. Et c’est vraiment dommage.