« Chewbacca Harry Potter Kill Bill Scorcese »
« Megaman Zelda Metalgear ? »
« Terminator Star Trek ! »
rire « Terminator Star Trek ? Final Fantasy Yoshi Gameboy »
C’est un peu à ce genre de dialogue, extrait de l’épisode de Crossed sur le film Gamer, auquel je m’attendais en voyant ce film. Eh bien mes craintes ont rapidement été balayées.
Donc Ready Player One est une nouvelle superproduction nous venant du pays de l’oncle Sam et réalisé par un jeune cinéaste du nom de Steven Spielberg. Le film à débarqué chez nous ce mercredi 28 mars pour le plaisir des petits et grands.
Pour revenir rapidement sur l’histoire, on nous raconte (litérallement, en voix off par le personnage principal) que le monde va mal, que tout est tout gris et que pour se distraire les gens vont dans l’OASIS, monde virtuelle où « la seule limite, c’est notre imagination ». Ce monde virtuel est l’oeuvre d’un développeur de jeux vidéos dont ce dernier à dissimulé 3 clées permettant de devenir le nouveau propriétaire de cet univers.
Comme j’ai fortement envie de parler concretement du film je vous donne mon avis global : Ready Player One est un film réussi que je vous recommande, mais il n’est pas la révolution attendue.
Entrée de zone de divulgachage
Dans ce film nous sommes donc bombardées de références à la pop culture de tout les côté, mais à aucun moment ce n’est trop appuyé et un manque vis à vis de ces références ne dérange jamais la compréhension (par exemple je n’ai toujours pas compris la référence du costume mais elle est utilisée pour appuyer un connexion entre 2 personnages et non pour la référence uniquement). D’autre (le défi n°2 pour ne pas le citer) sont même utilisées de manière très intelligente et font,ou en tout cas me font, extrèmement plaisir.
Pour ce qui est de la réalisation, Spielberg est toujours en pleine forme. Parce que comme ça faisait au moins 3 mois qu’il n’avait pas sorti de bon film on était en droit d’en douter.
En revanche j’ai trouvé le scénario assez faible, avec un méchant très méchant mais en plus très stupide (le mot de passe et la fin) et la romance hétéro obligatoire à tout les films et dont l’absence n’aurait génée personne.
Aussi j’ai eu du mal à cerner l’univers, que ce soit le monde réel que je pensais dirigé par les GAFAM (les géants du Web) jusqu’à l’intervention inutile de la police à la fin, ou dans le monde virtuel avec des rêgles de respawn étranges (pourquoi les employés d’IOI changent de place sans arret, ils penvent pas juste déco/reco?) ou l’absence de zone de non pvp qui sont pourtant un minimum dans tout les MMO.
La fin m’a également posé beaucoup de problème, et je vais expliquer pourquoi en comparant le début du film et la fin du film :
Situation initiale/Situation finale
Personnages principaux pauvres/Personnages principaux riches
Multinationale toute puissante/Multinationale toujours existante
Chasse à l’oeuf en cours/Jeu « terminé »
Des joueurs jouent/Des joueurs jouent, sauf 2 fois par semaine
Forte pauvreté/Forte pauvreté
Fortes inégalités sociales/Fortes inégalités sociales
Vous voyez où je veux en venir ?
En gros tout le film n’a produit qu’un changement pour les protagonistes principaux mais aucun changement de société n’est effectué (fermer des camps de travaux forcés non controlé par l’État c’est bien mais y’a encore du boulot). Ce faux happy-end est d’autant plus étonnant quand le 2e personnage principal est une militante politique.
Je m’attendais même à un tout simple « maintenant le jeu appartient à tout les joueurs » mais non même pas, le jeu continue d’appartenir à un faible nombre de gens.
Bref Spielberg je t’aime bien, mais j’ai pas compris le message.
Fin du divulgachage
Bref, en tant que cinéphile et en tant que passionné de jeux vidéos il était normal que ce film me parle. Et je tiens à dire que mes remarques sur le fonctionnement du monde virtuel ne sont là que parce que je connais les codes des mondes vidéoludiques mais je ne suis pas sur que ça gène grand monde en réalité (sans jeu de mot).
En dehors de tout ça, ce film est une grande déclaration d’amour à la pop culture, qui est traité avec un très grande bienveillance. Et rien que pour ça, merci Steven.
Pour terminer j’aimerais citer Summer Wars, un film japonais d’animation adordant également les internets et la réalité virtuelle mais dans un autre style.