Bah voilà .
Un blockbuster qui se sert de la culture pop pour en faire une allégorie d'un héritage communautaire pouvant amener à la transcendance de soi ( ce qui était la base de bon nombre d'oeuvre de fiction de la période des 80's : Breakfast Club , Star Wars et consorts...et ce que la plupart des suite/reboots oublient malheureusement) , voire ,via notamment le hacking , être un terrain ou la révolution peut-être possible en dehors de la réalité (parmi d'autres niveau de lecture ) .
C'est quand même autre chose que le discours de " Les Mondes de Ralph" qui explicitait par A+B qu'un individu se devait de rester à la place qui lui était attribué ,et s'en accommoder ... sous peine de faire capoter le système .
Après , bien que je comprenne totalement que l'on puisse être réfractaire au message matraqué du "prendre du recul sur soi , faire le grand pas et se laisser porter " (compte tenu de la popularité du désenchantement aujourd'hui) , difficile pour moi de voir en RPO un simple catalogue de clin d'oeil "pute à geek" , au vu des nombreux niveau de lecture que propose le film tout du long (et ce même dans ses quelques moments classiques ) .
Et quand en plus , papy Spielberg ( qui , ne l'oublions pas , en plus d'être un des pionniers de cette culture "doudou", clame haut et fort depuis bien des années être perplexe par l'utilisation parfois dérangeante qui peut en être faite aujourd'hui ) emballe le tout via son art du storytelling (qu'on apprécie ou non) mélangés aux codes du JV , des scènes d'incrustation réel//virtuel que j'ai rarement vu depuis "Roger Rabbit" ,ainsi que des morceaux de bravoure pour une fois lisible : Que demander de plus ?