Entre rêves et réalité, entre fictions et réalité, ce film navigue dans ce que le cinéma permet de faire mais ne fait que très rarement. Car c'est vrai des mises en abimes dans la peinture ou la sculpture, on connait... mais dans le cinéma c'est plus rare déjà.
Ce qui est beau, c'est que pour moi, le spectateur est dans le rêve, est dans le film, est dans (la) Réalité. Bref, je me perds. Quentin Dupieux met en scène notre incompréhension, notre impatience dans celle (concrète liée au film sur l'ours et la cassette) du producteur incarné par Jonathan Lambert dans les scènes devant la projection. Et il fait ceci avec justesse au moment même où on commence à ressentir cette impatience.. Dupieux nous manipule pour nous lachez dans cette architecture scénaristique démentielle.
C'est un très bon film mindfuck, à voir et à revoir par nécessité histoore d'essayer de comprendre et d'essayer de se faire une vue d'ensemble.