Je suis ta tata, Noooooooooooooooooooooooooooooon

Qui pouvait s'attendre à quelque chose après le premier opus digne d'une quête secondaire d'un DLC d'un jeu Ubisoft ? Pas grand monde.

A croire qu'on regarde ça pour comprendre comment Netflix, mais ça marche pour Disney, machin et truc peuvent littéralement brûler des millions de dollars pour sortir ces trucs, que personne n'appellera film de cinéma.

Je ne sais pas.

160 patates les deux machins, quand même.

Alors, c'est pas pire, c'est dans la continuité, la permanence dans le médiocre, l'emprunt qui confine aux pillages plutôt qu'à l'hommage.

Les salopiots de militaires avec à leur tête Ed Skrein déguisé en nazi pour surligné trop habilement au stabylo rose fluo, JE SUIS LE MECHANT en grimaçant à chaque réplique pour insister ou parce qu'il fait une crise d'épilepsie, on sait pas trop. Donc, les méchants viennent, comme de coutume, avec trois, quatre légions pour chercher quelques sacs de blés.

Soit c'est complétement con comme scénario qu'un seul foutu village de dix pécores fournisse le blé de tout un empire intergalactique en le récoltant à la main avec des faux et au fléaux dans des jolis paniers tressés OU soit c'est du blé dont on fait les meilleures pizza napolitaine, genre à haute teneur en gluten, typo 00, manitoba ? Je penche pour la première solution.

Donc des centaines de troufions te refont avec des vaisseaux de l'espace du cosmos le débarquement du 6 juin 1944 pour chercher un peu de céréale, fort heureusement, ils visent moins bien que les ploucs qui ont reçu une formation de trois minutes (en tirant à bout portant sur un mannequin en paille, pff,..)...

Les pécores préférant mourir pour leur blé sous les balles des militaires qui se sacrifient aussi toujours pour trois, quatre sacs.

Aussi bien le blé, ils en font une bière bio blanche très fine, goûtue, qu'ils refourguent super cher dans des fausses micro-brasseries du centre à des bourges ? Ca va, je cherche pourquoi ils acceptent tous de se faire ratiboiser la margoulette...

Les six héros, dont j'ai oublié l'existence de la moitié entre deux films, adoptent des supers stratégies face aux centaines de bidasses, directement issue de la science de la guerre d'un mouflets de quatre ans qui jouerait aux Playmobil. "On dirait que vous foncez dans le tas et tirant sur les méchants qui meurent !"

Ou pour des tartes, des bonnes tartes genre aux myrtilles, c'est bon ça ? Ou à la poire, un truc dans le genre. Je cherche, je cherche.

Avant l'assaut, on a eu le droit quelques scènes de présentation des perso, mais au lieu de créer des liens ou d'approfondir leur personnalité, ça fait juste réunion alcoolique anonyme "bonsoir, Michel, 35 ans, alcoolique..." ou au pire, ça rappelle le coup du gars qui montre la photo de sa femme juste avant l'assaut.

Ou les méchants sont allergiques au gluten et veulent s'emparer des stock avant de chopper des boutons ou avoir mal au bidou ? Pff...

Voilà, le reste du machin qui s'éternise depuis huit, dix heures ressenties n'a aucun sens, les deux antagonistes se trouvent dans un vaisseau à demi en feu qui est en train de s'écraser, nos deux comiques préfèrent continuer à faire la bagarre entre eux avec des épées comme dans Star Wars mais pas vraiment car ils n'avaient pas la licence.

Au regard d'autres films qui coûtent des centaines de patates, on souffle moins, on met toujours pas sur pause quand on va faire pipi, mais c'est pas le pire et c'est ça qui craint le plus.