Une aventure trépidente, drôle et touchante, en plein cœur des Highlands d'Ecosse (...) autant amusa
13ème film d'animation pour Pixar (ou Disney/Pixar depuis son rachat par la firme aux grandes oreilles), mais c'est aussi (et c'est important de le spécifier), le premier long-métrage du studio dont le rôle principal est féminin !
Comme tout film Pixar qui se respecte, Rebelle (2012) ravira petits et grands, pour peu que vous soyez un féru de légendes Celtes, d'Écosse, de magies noires, d'univers fantastiques et d'aventures épiques, ce film est fait pour vous !
On y découvre Merida, l'impétueuse, têtue et courageuse jeune fille (du roi Fergus et de la reine Elinor) à l'incroyable et magnifique chevelure rousse, qui refuse catégoriquement de se plier aux règles en vigueur afin de devenir une princesse, notamment de se marier avec un prétendant qu'elle n'aura pu choisir (préférant plutôt sa liberté, à savoir parcourir à dos de cheval la forêt écossaise avec son arc en bandoulière sans se soucier de savoir si c'est bien vu pour une fille, qui plus est la fille du roi, comme le lui rappel constamment sa mère).
Fort d'un caractère bien trempé, elle décide de défier une tradition millénaire (et qui plus est sacrée), quitte à se mettre à dos ses parents et les seigneurs des tribus environnantes. En voulant changer son destin, dans sa quête de liberté, Merida mettra en danger son royaume et devra vaincre une terrible malédiction.
Vous voilà parti pour une aventure trépidante, drôle et touchante, en plein cœur des Highlands d'Ecosse, superbement retranscrit par les animateurs de Pixar, qui d'années en années, se surpassent. Les textures, les jeux de lumières avec les rayons du soleil qui passent entre les branches des arbres de la forêt, l'eau du ruisseau, la chevelure de Merida, la fourrure des ours, la fluidité des images et la 3D relief immersive (malgré que les lunettes assombrissent l'image), bref tout est fait pour vous dépayser et vous offrir un magnifique voyage, autant amusant qu'émouvant (les enfants ayant pleurés durant la séance étaient nombreux).
Dépaysant et très drôle (la poursuite dans le château, les triplés, la sorcière, les séquences avec l'ours, etc), Pixar a une fois de plus surpassé sans conteste ses concurrents, mais avions-nous un doute ? Assurément non !
Signalons enfin que le film est dédié à la mémoire de Steve Jobs (1955/2011), à qui on doit ce qu'est devenu aujourd'hui le studio Pixar (c'est lui qui avait racheté à George Lucas la division animation de Lucasfilm en 1986).
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