Rebelle est ce qu’on appelle un film « malade ». Malade parceque sa production fut difficile et que ça se ressent dans le résultat. Cependant, il est loin d’être mauvais…
Merida est une jeune princesse écossaise adepte du tir à l’arc et qui a une grande soif de liberté. Alors quand un concours est organisé pour savoir quel prince aura sa main, elle n’est pas la plus motivée. Voulant faire changer sa mére d’avis à tout prix, elle fait confiance à une sorciére. Sa mére finit changé en ours… Déjà, c’est pas super cool, mais en sachant que son pére à vu sa jambe être dévoré par un ours quelques années plus tôt, ça complique encore plus les choses…
L’arrivée de Pixar dans le giron de Disney a eu de suite des effets. Rebelle met en scéne une princesse déjà. Et ensuite, Brenda Chapman est remercié, vraisemblablement pour ce qu’on appelle communément des « divergences artistiques ». Si elle tout de même crédité comme réalisatrice, elle est remplacé par le duo Mark Andrews/Steve Purcell. Si cela nuit incontestablement au film, notamment par un gros passage à vide à l’entame de la seconde moitié, et qui perdure jusqu’aux derniéres minutes, ça n’en fait pas pour autant un raté.
Car si la réputation de Pixar avait, à tort, été entâché par un Cars 2 en forme de blockbuster assumé, ils dressent ici le portrait d’une relation mére/fille tout ce qu’il y a de plus classique, mais avec une grande justesse. Et au dessus de ça, c’est aussi le portrait d’un pére aimant, mais revanchard, qui ne cherche plus à faire preuve de discernement, quitte à causer la perte de sa famille. Le sujet est donc bel et bien présent, l’humour aussi, et on ne saura mettre sur le dos du studio une VF en demi-teinte (Le choix de Berenice Bejo en Merida, tout comme sa performance vocale, sont tout a fait discutable…)
Mais au final, malgré quelques faiblesses, le film tient son rang et reste une belle oeuvre que j’avais clairement sous-estimé au premier visionnage. Et techniquement, c’est juste excellent !