Déjà quand on compare le qi des protagonistes et des monstres on se demande pour qui on est censé ressentir de l’empathie.
L'apothéose de la connerie étant atteinte lorsqu'un personnage qui manifestement lit du Oui Oui avec un dictionnaire tape une pose dans la plus grande décontraction contre une porte à barreaux qui le sépare d'un infecté.
Ajoutez à cela un postulat de départ assez poussif (les autorités qui ont la réactivité et les ressources nécessaires pour mettre en place une arène dans laquelle les protagonistes vont pouvoir s'entretuer à coeur joie mais qui ne peuvent pas installer un couloir de quarantaine), un temps d'incubation de la maladie et des réactions d'infectés synchronisés arbitrairement avec la timeline du scénario, et vous obtenez un film tirés avec de grosses ficelles qui vous crache son manque de crédibilité au visage et ce malgré la caméra personnage qui rajoute même un petit sentiment d'uncanny valley au passage.
Pour le reste, cris, cris, narration ultra prévisible, cris, cris, situations grotesques, cris, cris, motion sickness.
Parce que oui le found footage est justifié et même très pertinent mais là, passé la moitié du film le vrai challenge a été de regarder les bords de mon écran et de prendre de grandes inspirations pour ne pas recracher mon déjeuné.
La fin sauve le film grâce à une mise en scène vraiment originale et maîtrisée et à une conclusion qui a du sens et casse un peu le classicisme des trois premiers quarts du film