LE found-footage.

Pour la sortie dans deux mois de [REC] 3, je vais partager avec vous ma critique sur le film original.

Sorti en 2007, [REC] est l’histoire d’Angéla Vidal, une journalise pour la télévision locale. Accompagnée par son fidèle caméraman, Pablo, elle relate le quotidien des gens qui travaillent la nuit. Pour ce nouvel épisode, Angéla se retrouve dans une caserne de pompiers. La nuit est calme jusqu’à ce qu’une vieille dame hurle dans son appartement. Les habitants sont dans le hall de l’immeuble, les pompiers arrivent et Angéla n’est pas prête d’imaginer ce qu’il va lui arriver…

Filmé de façon caméra au poing, [REC] donne une sensation d’immersion immédiate dans l’univers journalistique avec ses hauts et ses bas. (On coupe quand tu penses que ça devient inateressant. On s’emmerde alors on va interviewer des gens). Dès les premières secondes, le spectateur est plongé dans l’équipe intime que forme Angéla et Pablo. Ça force l’empathie pour ces personnages qui va s’emplifier jusqu’aux derniers instants.

Cependant [REC] commence très tard, on passe un bon moment dans la caserne avec ces pompiers. C’est long, mais on se réconforte en pensant que les choses sérieuses vont commencer.

La force de ce film est l’accumulation d’effets surprises grâce au son. Les cris des infectés mélangés avec des cris d’animaux sont particulièrement efficace. On se sent totalement immergé dans l’enfer que peuvent vivre ceux qui sont bloqués dans cet immeuble.

Les quarante dernières minutes montent crescendo. La peur augmente, le suspens s’intencifie, le coeur s’accélère. Nous montons dans un rollercoaster qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Les dix dernières minutes sont les plus horrifiques que j’ai pu voir dans ma vie au cinéma. Une angoisse s’installe dans notre corps. L’utilisation de la vision nocturne est efficace et donne la sensation d’angoisse à son maximum.

[REC] est une attraction que tout le monde devrait vivre au moins une fois dans sa vie, surtout au cinéma. En espérant que [REC] 3 puisse recréer ces états.