17 ans après, les frissons sont toujours garantis. REC sort dans les salles obscures en 2007. Un film d’horreur avec des personnes possédées. Hollywood est derrière les commandes ?
Hey bien non, ce sont deux réalisateurs espagnols, Paco Plaza, Jaume Balagueró, qui ont réalisé l’un des films les plus marquants des années 2000 dans le genre épouvante. Dans une interview accordée à Konbini, un des réalisateurs précise : “Le tournage a duré seize jours. On a pris des acteurs inconnus, on a décidé de filmer au caméscope. Le monstre à la fin du film, c'est un de nos amis qui a joué le rôle”. Pourtant le résultat est extrêmement convaincant et le public se rend en salle voir le film d’horreur. Pour un budget de 1,5 millions d’euros, REC rapporte 32, 5 millions de dollars au box-office mondial.
Vue subjective
La vue à la première personne fonctionne à merveille. On a envie de savoir ce qu’il se passe tout en ayant peur de connaître la vérité. Au départ, on suit deux journalistes en reportage dans une caserne de pompiers. Ils attendent impatiemment d’avoir un scoop à raconter : un incendie, un accident. On peut voir ici une critique du métier de journaliste à vouloir tout filmer, surtout des images choquantes : le sang, la violence.
Après le carton du premier opus, trois autres films sortiront au cinéma. J'ai trouvé Le blu-ray trouvé à Happy Cash La Châtre pour quatre euros avec de nombreux bonus dont deux heures de making of. Qui change des autres dvd qui proposent souvent seulement quelques minutes de coulisses assez décevantes.
L’addiction de tout filmer
N’étant pas très fan des films d’horreurs, j’ai passé un très bon moment. Le film ne dure qu’1h20. À l’heure des réseaux sociaux, ou tout le monde filme n’importe quoi pour faire le buzz, c’était déjà le cas avec les reportages télévisés. Le public est attiré par les images choquantes. Fuir, se cacher mais ne jamais cesser de filmer pour faire le buzz ou devenir le buzz, quitte à perdre la vie.