De Manosque à Aubagne il n y a qu'un pas. Tout comme de l'univers de Giono à celui de Pagnol. Pas surprenant alors que le second adapte à l'écran un roman écrit par le premier. C'est encore cette même campagne reculée de Provence qui sent bon la lavande. Un pays de travailleur qui vont s'efforcer de redonner vie à un village à l'abandon. Ca commence bien sûr par réussir à faire pousser quelque chose sur ce sol aride. Pour être heureux il faut cultiver son propre jardin. La morale n'est pas nouvelle mais elle est belle.
Elle est belle aussi Orane Demazis, égérie de Pagnol, qui lui doit beaucoup pour le succès de ses films. C'est comme d'habitude un très bon Fernandel, et un très bon Pagnol qui sait filmer sa Provence comme personne. Loin d'être la plus grande réussite de Pagnol selon moi, mais un très beau film qui reste un indispensable.