L'histoire est hyperclassique mais fonctionne grâce au charme et aux charisme de ses interprètes principaux : Rockliffe Fellowes est un sosie de Marlon Brando qui on le sait jouera des truands bien plus tard, il apparaît dans toutes les scènes à compter du moment où le film traite de l’histoire d’Owen à la période adulte. Anna Q. Nilsson qui joue Marie lui tient plutôt bien tête, en plus, elle est canon : une beauté qui m’a pas mal troublée et le fait qu’elle soit suédoise y est sans doute pour quelque chose. Et puis il y a un acteur assez petit dont j’ai pas retrouvé le nom qui joue l’intermédiaire entre les deux, poussant Owen dans les bras de Marie et réciproquement.
C’est l’histoire d’une rédemption avec son lot de mélodrames et que j'ai trouvé soulante à la fin avec son propos religieux, mais on est obligés d’admirer Raoul Walsh pour la direction de séquences impressionnantes : l’évacuation d’un bateau en flammes, la marave entre bandits et flics : ces séquences réunissent au moins une vingtaine de personnages, dont certains regardent directement sans le faire exprès vers la caméra, oui c’est très compliqué de diriger des figurants.
Il se passe plein de choses dans ce film assez court mais j’ai trouvé qu’il tirait sur la corde tout de même.