Réalisé dans la foulée de « La femme au Gardénia », « Règlement de comptes » s’inscrit dans la même lignée avec le suicide d’un policier après avoir laissé une lettre à sa femme révélant la corruption de l’administration de la ville. Son collègue pense néanmoins que les raisons de ce suicide sont autres et va franchir les limites de ses missions pour élucider le mystère de cette mort et venger l’assassinat de Lucy, l’amante du défunt. C’est grâce à un rythme soutenu que Fritz Lang met en scène sa narration extrêmement bien construite. Certaines scènes sont d’une violence rare pour l’époque comme celle du café brûlant. Les personnages sont complexes à souhait permettant ainsi une lecture captivante et réaliste.