Quand Donald Trump se réincarne dans le corps de … Jason Bourne (sic)

Les admirateurs de la maestria esthétique de Tarsem Singh dans The Fall, The Cell et même Les Immortels, seront probablement déçus. Ici, il la contient au minimum pour réaliser une fable de science-fiction musclée.
Réaliser de belle manière, elle possède même quelques belles envolées avec ces séquences sans dialogues qui servent à faire avancer le récit, extrêmement bien montées et de manière nerveuse par Robert Duffy et dynamisées par la musique Antonio Pinto.
Les acteurs sont au diapason, le scénario explore l'idée de base de manière technique et l'ensemble se tient, même si on pourra reprocher une certaine commodité de certains choix, comme le fait que le corps de substitution est celui d'un ancien militaire. C'est toujours mieux pour les scènes d'action, n'est-ce pas ?
Il est intéressant de noter que le thème de l'immortalité a déjà été abordé par Singh dans certains de ses précédents métrage de manière plus frontale et même antique. Ceci étant écrit, n'attendez pas de ce divertissement de prolonger l'aventure par un questionnement éthique en profondeur ou un débat philosophique sur l'esprit et le corps.
Non, ici vous avez faire à un divertissement malin et de bonne facture. De nos jours c'est déjà un exploit.