À l'été 2015, l'acteur Ryan Reynolds (Blade : Trinity, Hitman and Bodyguard) a droit à deux sorties salles à quinze jours d'intervalle, La Femme au tableau avec Helen Mirren et ce Thriller d'anticipation faustien écrit par les frères Pastor, Àlex & David Pastor entre L'Opération diabolique et Volte/Face qui aborde la thématique de l'immortalité réalisée par le cinéaste Indien Tarsem Singh (The Cell, Blanche-Neige) qui voit Ben Kingsley (Gandhi, War Machine) revivre dans le corps de Reynolds et dont la cohabitation va vite dégénérer.
Un riche homme d'affaires sexagénaire mourant d'un cancer incurable démarche un scientifique visionnaire qui peut lui offrir une vie après sa mort. La Mue, le transfert de sa conscience dans le corps d'un jeune homme en bonne santé...
Au casting déjà impeccable s'ajoute l'ancienne mannequin Natalie Martinez (Course à la mort, Message from the King), Matthew Goode (Match Point, Alliés), Victor Garber (Nuits blanches à Seattle, Sicario), Derek Luke (Biker Boyz, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare) et Michelle Dockery (Hanna, Non-Stop)
Je suis né le 20 septembre 1980 à Phoenix, Arizona.
Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaires new-yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer…
Quel manipulateur à la con !
Pas grand fan de l'œuvre du réalisateur Tarsem, j'ai été malgré tout agréablement surpris par cette intrigue générique à tiroirs et aux rebondissements musclés subtile allusion au mythe de Faust. Damian signant un pacte avec le Diable d'Albright pour tromper la Mort avec une nouvelle vie. Une belle mise en scène visuelle agrémenté de flash-forwards et de passages intimistes ainsi que deux courtes séquences fabuleusement clipesque montrant la convalescence rapide du sujet et les joies du plaisir d'un nouveau corps retrouver sur une musique Jazz de la Nouvelle-Orléans ! Montrant que le cinéaste de Losing My Religion se fait et nous fait plaisir par la même occasion malgré un final de contes de fées. Une bonne performance pour Ryan Reynolds dans un jeu tout en retenue se prêtant au héros animé d'un dilemme émouvant. Et bien sûr Sir Ben Kingsley qui même s'il n'apparaît que seulement quelques minutes à l'écran transcende le jeu de Reynolds ou est-il lui-même transcendé par Reynolds ayant tourner l'intégralité de ses séquences avant Kingsley.
Pas de métal !