Cliquer au hasard un 12 septembre, et découvrir un beau film. Ça fait plaisir.
C'est ce plaisir d'arriver en terrain totalement inconnu, avec aucune attente, aucun à priori. De découvrir une proposition, et pour le coup, originale. De temps en temps, il faut oser cliquer au hasard. Certes, on peut parfois être déçu, mais la plupart du temps, il n'y a pas de regrets. C'était le cas en découvrant Meet Joe Black.
L'histoire d'un pacte loin d'être anodin, entre une personne et le destin qui attend tout homme. L'histoire d'une personne à qui on laisse le temps de dire adieu, et qui nous rappelle que nous ne sommes pas ici pour toujours.
La Mort, ce concept si effrayant, cherche à découvrir ce qu'est la vie par le biais de William Parish, quelqu'un qui semble avoir eu tout ce dont il aurait pu rêver, et encore plus. Mais pour moi, le personnage le plus important est une anonyme, plus proche du commun des mortels que le grand PDG que l'on nous présente, qui donne la plus belle leçon de vie à la Mort.
Je préfère ne pas en dire plus pour ceux qui voudraient découvrir ce film. Mais, malgré les défauts recensés par bon nombre de critiques (un jeu d'acteur loin d'être au top, une fin qui peut laisser sur sa faim, un film niais qui tire en longueur, et j'en passe) que je rejoins en partie, je trouve que c'est un film intéressant dans sa démarche, dans le questionnement qu'il propose et dans l'empathie que nous pouvons développer envers un concept qui nous effraie. Sans oublier, bien sûr, le thème composé par Thomas Newman, lancinant, par la mélancolie qu'il transmet et qui ponctue le film merveilleusement bien.
En bref, 6,5/10. (Et une demi-étoile en bonus pour la découverte inopinée.)