Une ribambelle de portraits inattendus, de témoignages étranges ou touchants... Voilà comment se présentait, à première vue, Encounters at the end of the world.
Un parti-pris intéréssant, explorant de multiples facettes du monde insulaire qu'est l'Antarctique, mais qui n'avait après tout rien de bien révolutionnaire. Seulement voilà : il y avait ces couleurs, ces contrastes poétiques et surprenants. Il y avait ces dégradés de toutes les nuances aquatiques que l'on puisse rêver, ces longs plans contemplatifs sur la glace et soleil.
Et, soudain, l'inscription "I sink into bliss"(je m'enlise dans la béatitude), sur un bout de bois. Finalement, ces quatre mots ont bien résumé les sensations que cette oeuvre a provoquées en moi, et l'impression que j'en garde.