J'ai revu hier soir au cinéma ce film de 1977 en VO.
La maitrise de Spielberg ( alors âgé de 31 ans seulement) se mesure à chaque plan, que ce soit en plan serré sur les visages, dans les plans larges sur le Devil'S Tower ou dans les plans de foule.
Réussir un film aussi intimiste par moment avec un rythme palpitant en usant au final de si peu d'effets spéciaux était une gageure.
L'aspect "Tour de Babel" du film rend encore mieux en VO avec les passages du français à l'anglais ou à l'espagnol alors que la vraie langue est celle des cinq fameuses notes de la BO signée John Williams qui nous livre une fois de plus une partition inspirée magistrale.
Un grand film qui n'a pas pris une ride.