La particularité de ce film de super-héros est qu'il nous vient de Finlande. Comme On l'appelle Jeeg Robot, c'est bien que des pays du vieux continent tentent eux aussi de s'y mettre même si évidemment les moyens avec les Américains ne sont pas les mêmes.
C'est difficile de caractériser ce Rendel. Il peut vaguement faire penser à Batman. En fait, c'est juste un type au chômage qui s'est peinturluré le visage avec du goudron et qui porte une veste en cuir. Il n'a pas de super-pouvoir, pas de gadgets, pas de mentors. Il est tout seul avec sa vengeance, sa haine et sa douleur. Il y a bien une histoire de vaccin un peu louche qui tourne mais elle passe au second plan.
Rendel, totalement muet, va surtout s'escrimer à mater les dealers du quartier responsables de la mort de sa femme et de sa fille. Contrairement aux films Marvel s'adressant à toute la famille, la violence dans Rendel est bel et bien présente sous forme de tortures, d'exécutions, de balles dans la tête. C'est assez noir, les plans de nuit sous la pluie sont pas mal mais, en dehors de sa vengeance, il faudrait savoir quelles sont les motivations de Rendel.
La fin étant ouverte, peut-être y aura-t-il d'autres séries de films si les Finlandais y consentent. En apparence, si sa mission est terminée, comme l'organisation qui se cache derrière a l'air bien plus menaçante que les racailles qu'il a dû affronter, on n'en a pas fini avec le mystérieux Rendel.