René la déconne
Durant la guerre, un bandit nommé René la canne, à cause d'une balle reçue à la jambe qui le fait boiter, est incarcéré, puis se fait admettre en psychiatrie où il va rencontrer un policier qui est...
Par
le 21 juil. 2024
1 j'aime
Roger Borniche n'aura sans doute pas reconnu son roman dans cette adaptation de Girod et Rouffio. Débutant sous l'Occupation et se poursuivant dans l'immédiate après-guerre, le destin criminel de René la Canne est évoqué sous l'angle du burlesque et de la farce.
En premier lieu, René Bornier, dit la Canne, incarné par Depardieu, loin de l'image réaliste et violente des gangsters de l'ancien policier Borniche, n'est qu'un bouffon proche de la démence .Comme le personnage de Piccoli, un flic de ses amis dont on suit, parallèlement, la carrière opposée. Depardieu et Piccoli en font volontairement des tonnes pour restituer l'exubérance de leur rôle. L'interprétation hystérique des deux comédiens tient le plus souvent de la grimace et de l'onomatopée...sans pour autant initier la moindre scène amusante. La démarche des auteurs est beaucoup moins parodique qu'elle n'est grossièrement caricaturale dans un exercice de style aussi inattendu qu'insignifiant. Le récit est elliptique et confus jusqu'à l'incohérence et, en définitive, Francis Girod ne nous attache jamais aux personnages, ne nous fait jamais entrer dans leur folie douce.
Créée
le 17 oct. 2024
Critique lue 6 fois
D'autres avis sur René la canne
Durant la guerre, un bandit nommé René la canne, à cause d'une balle reçue à la jambe qui le fait boiter, est incarcéré, puis se fait admettre en psychiatrie où il va rencontrer un policier qui est...
Par
le 21 juil. 2024
1 j'aime
Quantième Art ? René la Canne débute comme une comédie qui se prend à la légère sur un sujet grave, la guerre, laquelle a fini vingt-deux ans avant le tournage. Qui dit rire et mort ensemble, dit...
Par
le 3 mars 2018
1 j'aime
René la Canne est un film franco-italien réalisé par Francis Girod, coécrit par Jacques Rouffio qui met en scéne sur une très bonne musique composée par Ennio Morricone... Gérard Depardieu en roue...
Par
le 5 août 2016
1 j'aime
Du même critique
Associée aux rigueurs des moeurs monastiques, l'intrigue de ce qu'on peut appeler polar médiéval et religieux n'en est que plus étrange et saisissante. Le réalisme avec lequel Jean-Jacques Annaud...
le 22 oct. 2024
2 j'aime
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Nana se confond avec Martine Carol dans ce film bien éloigné des préoccupations historico-sociales, "naturalistes", de Zola. On ne trouvera dans le film de Christian-Jaque aucun réalisme, social ou...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
1