Pour comprendre la singularité de Repo, il faut s'imaginer une comédie musicale lorgnant vers l'opéra Rock, dans la veine d'un Rocky Horror Picture Show. Comme si un groupe de Rock/Metal gothique/symphonique avait sorti un album concept sur un futur dystopique où les plus fortunés peuvent s'acheter des organes neufs à crédit, et avait décidé de le transformer en un long-métrage musical. Ainsi, le décor futuriste est sombre et technologique, entre indus et néo-gothique, mis en scène à base de filtres multicolores pour s'esthétiser à l'extrême - ce qui donne un côté comic book. On pense parfois même à l’ambiance de Southland Tales. Et, pour ce qui est de l'histoire, pratiquement toutes les lignes de dialogues sont chantées de façon lyrique, ou dans une optique un peu plus Punk/Rock. Il y a un bon rythme, les morceaux sont généralement catchy, et les acteurs ont tout de même travaillé leur voix, mais chaque scène s'éternise de façon théâtrale, et le scénario ne va pas très loin. Au moins, c'est original, un peu crade, et plutôt amusant.