Les cop1 du Cinéma #7: Requiem for a Dream

-Att j’vais lire mon avis que j’avais écris dessus pk je suis plus très frais ça fait genre une semaine que jl'ai vu

-J'me met sur mon clavier

-Ok ce film est absolument énorme, c'est une putain de descente aux enfers digne d'une bombe nucléaire larguer en plein foyer du tartare

L'idée de raconter une histoire très terre à terre de dépression, de solitude et de désespoir avec une mise en scène romantique et extravagante est un parti prit osé qui pourrait direct sortir le spectateur de l'intrigue sauf que c'est exactement l'inverse.

Le mec mixe caméra à l'épaule, travelling précis, montage épileptique ou absence total de mise en scène pour te mettre dans la tête du personnage filmé et ça marche du feu de dieu.

Il y'a également le point de départ du film qui est absolument génial, en général un film sur une descente aux enfers ça se voit venir dans sa structure narrative mais le fait de rendre la situation "heureuse" déjà bien naze non seulement te rend incapable de voir où le film va aller mais en plus de quand même créer un contraste pour choquer le spectateur parce que le début avait beau être bien naze mais le film te prouve que l'enfer n'a pas de fond.

J'veux dire bordel le début c'est la daronne dépressive et profondément seule qui comble son malheur dans la télévision. C'est le black qui rêve de vivre une vie heureuse en tant que bonne personne mais qui fait parti d'un gang. C'est la nana qui a littéralement personne sur qui compter d'autre que son mec et qui se sert de son affection littéralement de la même manière que l'héroïne. Et finalement le gamin qui est plus générale mais qui visualise juste un avenir brillant pour lui et les gens qu'il aime

à la place de juste te montrer des trucs choquants pour te montrer des trucs choquants comment un gamin edgy, le film se sert de la psychologie des persos pour exploiter le plus possible les ténèbres. Requiem for a dream en plus d'être un titre stylé c'est surtout la symphonie de la mort de leur rêve, la représentation la plus brut du désespoir.

Mon exemple préféré c'est celui de la nana qui de base est misanthrope, on sait qu'elle a des problèmes avec sa famille et les gens en général et la seule personne qu'elle apprécie c'est son mec. Elle est obligé de voir son psy qu'elle déteste et qui a un pouvoir sur elle vu que c'est une toxico. Après que la situation de deal se foire qui devait être un tremplin pour tout les personnages et notamment elle avec son rêve de magasin là, elle est obligée de baiser avec le psy pour se faire un peu de thunes et c'est un putain d'enfer pour elle, elle abandonne tout ce qu'elle a d'humain pour passer au travers de ça pour l'espoir, même plus l'espoir du magasin mais juste l'espoir de re-devenir comme avant ce qui, on a vu est déjà de la merde.

bref ça pourrait déjà être le fond du fond tellement c'est la merde mais la thune qu'elle a accumulé au final sert à rien et son mec se barre en floride la laissant toute seule dans sa merde. Elle est tellement putain de désespéré et en manque de tout qu'elle est prête a aller baisé le gros noir non seulement pour l'héroïne mais également parce que c'est le truc le plus proche qu'elle a à disposition de chaleur humaine. Dans sa tête c'est un truc d'une fois pour compenser mais le gros noir il a déjà compris qu'elle est complètement désespérer et que c'est juste le début, la meuf finit par devenir un jouet de sexe complètement déshumanisé et prêt à se soumettre aux pires exactions juste pour pouvoir échapper un peu à la réalité.

ça va de misanthrope qui a un problème avec le contact humain à meuf qui se plante des dildo avec une autre meuf dans le boulard devant une foule.

chaque perso à une destruction de ses principes et de ses espoirs logique à lui-même et les 4 histoires se bercent parfaitement ensemble dans un rythme qui pourrait facilement être décousu mais qui est tout le temps parfaitement géré pour conclure sur le crescendo final.

j'en ai déjà parler avant mais le fait de tout dramatiser au maximum te sort pas de l'histoire au contraire il te fait que plus d'identifier dans la tête des persos. C'est un mix très casse-gueule de réalisme et de romantisme qui pourrait se détruire à la moindre coupure qui te sort de la tête du gars mais qui te prend qui te met des droites et te lâche pas jusqu'à ce que les crédits descendent.

Les situations qu'ils vivent et la panique psychologique auquel ils passent au travers est teeeeeellement réaliste et parfaitement retranscrite. Le bad trip de champis était cool en fait parce qu'il me permet de me rendre compte à quel point la mamie est crédible. Et je dirais bien qu'il faut vivre des expériences similaires pour se rendre compte d'à quel point c'est réaliste mais bon je me suis jamais pris un dildo dans le cul et je comprenais mdr.

-bref je crois avoir fait le tour c'est assez énorme

-mon film préféré des cop1 avec Mulholland Drive