Quatre ans après le premier film d'animation créé par Capcom, le mitigé Resident Evil: Degeneration, la firme japonaise nous livre un second opus servant en quelque sorte de prequel au jeu "Resident Evil 6". À l'instar du premier film et du futur jeu, nous retrouvons ce cher Leon Kennedy qui se retrouve propulsé en Europe de l'Est pour retrouver des armes bio-organiques. À peine arrivé sur place, on lui ordonne de revenir aux États-Unis, chose que notre musclé ne va bien entendu pas faire, quitte à se faire capturer par des rebelles locaux et découvrir une immense machination où se mêlent politiciens véreux et créatures d'Umbrella...
Alors que le premier volet s'avérait bigrement inégal, ce nouvel opus rehausse le niveau en proposant une qualité d'ensemble alors inédite. Car si le scénario n'est pas vraiment original en soi, les graphismes sont nettement plus travaillés au même titre que les séquences d'action désormais époustouflantes et l'arrivée dans le film de nouveaux monstres certes pas vraiment exclusifs lorsqu'on a joué aux jeux vidéos mais ici inédits. Comme dit précédemment, les scènes d'action sont magnifiques, les passages en slow-motion ainsi que les effets 3D jaillissants étant légion dans ce nouveau film également plus gore.
Encore imparfait, ce deuxième long-métrage met un certain temps à clairement démarrer malgré des séquences explosives, les scènes de blas-blas peuplant malheureusement le début du film. Et si l'on a encore cette désagréable impression de visionner une immense cinématique, délaissant encore et toujours les frissons pour un surplus d'action, Resident Evil: Damnation a le mérite de le faire bien et d'en mettre sincèrement plein la vue à son spectateur, que ce dernier soit néophyte ou pas à la saga. Encore une fois du même gabarit que l'interminable saga de Paul W.S. Anderson, ce second volet reste au final une agréable petite surprise que tout bon fan du jeu vidéo se doit naturellement de contempler.