Damnation est le deuxième film de Resident Evil en CGI après RE : Degeneration que j'avais trouvé sympa mais moyen. Il était cependant largement meilleur que les films Live. C'est à nouveau le cas ici (ce n'est pas bien dur, vous me direz) même si ce Damnation me laisse le même goût de superficiel dans la bouche.
Cette fois, Leon délaisse Claire pour partir dans un pays de l'Est. En effet, des armes bio-organiques (BOW) sont suspectées d'être utilisées dans la guerre civile qui est menée par des révolutionnaires contre le gouvernement de la présidente très belliqueuse Svetlana Belikova. Belliqueuse, elle l’est et le prouvera plusieurs fois à coups de tatanes dans la gueule de Leon et d’Ada. Car oui, Leon croisera Ada Wong qui, sous ses airs de consultante, cache bien son jeu.
Il faut bien avouer que le scénariste Shotaro Suga a fait un travail assez cohérent. Il a réussi à utiliser des éléments de Resident Evil 4 (Leon, Ada, La Plaga, les Tyrant,…) tout en situant ces éléments dans un contexte nouveau et en dehors du cadre général des Resident Evil. Cela permet de pouvoir regarder ce film en images de synthèse même quand on connaît très peu l’histoire. Après, il y a bien sûr une escalade dans les combats qui se finit par l’utilisation d’un tank (un peu WTF !) et un twist scénaristique final pas convainquant du tout qui m’a fait dire : « Tout ça pour ça ?? En fait, le film aurait pu se finir au bout de 10 minutes ! ».
Techniquement, il y a des hauts et des bas. Dans l’ensemble, c’est très propre, avec de bons effets spéciaux et l’animation est plutôt bonne et naturelle mais je n’ai pas noté de franche évolution par rapport à Degeneration qui lui est de 4 ans antérieur. De plus, le lipsync est pratiquement inexistant, ce qui est très dommageable pour l’immersion, selon moi. Du moins lorsqu’on utilise un rendu souhaité réaliste comme c’est le cas ici.
Dans l’ensemble on a droit à un film en images de synthèse qui se défend bien techniquement, avec une histoire « stand alone » pas désagréable mais un peu mal finie et le tout servi avec une bonne dose d’action. Ca détend mais après l'agréable surprise de Degenaration en ce qu'il est bien meilleur que les films Live, ce Damnation se repose un peu sur ses lauriers à mon goût.