Au bord de la route
Visage d'ange errant, silhouette juvénile vêtue de noir, Enoch est de tous les enterrements depuis que ses parents l'ont quitté tragiquement. Annabel , adolescente au physique de jeune garçon...
Par
le 1 oct. 2011
32 j'aime
26
On a connu Gus Van Sant plus inspiré qu’avec ce mélo qui, sous un verni auteur/arty, est finalement très conventionnel. « Restless » est clairement plus dans la veine classique du cinéaste (tel « Will Hunting », « À la rencontre de Forrester » ou « Milk ») que du côté des expérimentations visuelles et narratives de « Gerry » ou « Elephant » . Mais ici le sujet est peu passionnant (romance adolescente sur fond de maladie) et son traitement superficiel et déjà-vu.
Le point de départ pouvait pourtant être séduisant avec ce jeune homme assistant aux funérailles d’inconnus (faisant penser rapidement aux clubs de malades fréquentés par Edward Norton dans « Fight Club ») et cette histoire d’ami imaginaire prenant la forme d’un kamikaze japonais. Les scènes atours de ce « fantôme » sont hélas peu subtiles et ralentissent considérablement le récit (qui ne dure pourtant que 1h20).
On peut quand même donner du crédit à l’interprétation d’une Mia Wasikowska à l’aube de sa carrière et qui apporte une légèreté bienvenue.
Créée
le 10 oct. 2024
Critique lue 3 fois
D'autres avis sur Restless
Visage d'ange errant, silhouette juvénile vêtue de noir, Enoch est de tous les enterrements depuis que ses parents l'ont quitté tragiquement. Annabel , adolescente au physique de jeune garçon...
Par
le 1 oct. 2011
32 j'aime
26
Restless en film d'ouverture de la sélection Un Certain Regard : la décision avait étonné plus d'un cinéphile,à l'égard d'un auteur habitué aux récompenses en Sélection Officielle (Palme d'Or pour...
Par
le 25 juin 2011
25 j'aime
11
"Restless" est bel & bien l'achèvement que j'attendais de Gus Van Sant. Alors que "Elephant" traînait en longueur sans jamais réussir à signifier autre chose que la mort imminente, & que "Paranoid...
Par
le 5 févr. 2012
21 j'aime
12
Du même critique
Sans atteindre les sommets de la filmographie du maitre du suspense, "La loi du silence" est une œuvre singulière qui retient l'attention avec son décor Canadien (très belle séquence d' ouverture...
Par
le 21 mai 2024
2 j'aime
Cette mini-fantaisie d’Almodovar, adaptée d’une pièce de Cocteau, est un court/moyen-métrage très bavard (longs échanges téléphoniques, en mode one-woman show, pour illustrer la relation toxique de...
Par
le 26 août 2024
1 j'aime
En tant que bon fan de la trilogie (une de mes Madeleines de Proust) avec la fin parfaite que proposait « Alien 3 », il me sera certainement toujours impossible d’apprécier tout ce qui a suivi...
Par
le 27 août 2024
1 j'aime