Une suite tardive mais qui conserve l'essence de l'œuvre originale

Style cinématographique ayant explosé dans les années 2000, le ZOMBIES MOVIE s'est à cette période divisé en 2 catégories : les films à l'ambiance sérieuse, et ceux qui vont mélanger humour et horreur. Zombieland s'inscrit dans cette dernière.

Dans Bienvenue à Zombieland (2009), on faisait connaissance avec le quatuor Columbus, Tallahassee, Wichita et Little Rock dans un monde apocalyptique infesté de zombies. Nous les retrouvons 10 ans plus tard, installés à la Maison Blanche. Columbus et Wichita vivent toujours leur romance, Tallahassee voue lui une relation paternelle à Little Rock, jeune sœur de Wichita désormais âgée de 22 ans, qui a aujourd'hui des envies d'ailleurs.

Avant d'entrer dans son intrigue de fond, Retour à Zombieland nous explique dès son introduction et avec beaucoup d'humour l'évolution des zombies. Nos héros sont désormais confrontés aux Homer, Hawking, Ninjas et T-800. Cet aspect complètement déjanté inscrit le film dans l'ambiance de son prédécesseur, où l'on va s'évader volontiers sans se prendre au sérieux.

Le scénario de ce second film naîtra de la fuite de Little Rock et Wichita, avant le retour de celle-ci et la mission de " sauvetage " qui s'en suivra. De la Maison Blanche à Graceland jusqu'au final dans la communauté hippie de Babylon, nos héros voyagent pour retrouver celle qui manque à leur " famille ".

Au gré de ce road-movie, les personnages feront de nouvelles rencontres, pour le moins farfelues : la guerrière badass Nevada, le duo Flagstaff - Albuquerque et surtout la blonde écervelée Madison, véritable vent de fraîcheur de ce second volet. Ayant survécu dans le frigo d'un centre commercial, la jeune femme est l'élément perturbateur du film, auquel on va inévitablement s'attacher, tant elle nous eclate.

L'action est au rendez-vous, même si la bataille finale manque peut-être un peu de mordant, quand on la compare à celle du premier volet.

Et pour clôturer le film, on a le droit à la fabuleuse scène flash-back post-générique, mettant en vedette un certain Bill Murray, en pleine promo de Garfield 3... Un fabuleux moment déjanté plein d'autodérision !

Pour conclure, Retour à Zombieland se laisse regarder avec plaisir, sans se prendre au sérieux. S'il demeure un mini-cran en-dessous du premier opus, sa qualité n'en est guère loin. A quand une trilogie ?

Sir_Stifler
7
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le 17 nov. 2024

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Sir_Stifler

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