Retour vers mon passé
He was never in time for his class... he wasn't in time for his dinner... Then one day... he wasn't in his time at all. Aller là où il n'y a pas de route A la vue de mon avatar vous l'aurez...
Par
le 16 sept. 2013
131 j'aime
25
Qu'est-ce qui fait que "Retour vers le Futur" reste un divertissement aussi impeccable, aussi enthousiasmant surtout, 35 ans plus tard ?
Son ancrage dans la comédie la plus traditionnelle (un tantinet de slapstick, une dose de comédie romantique, pas mal de quiproquos embarrassants, sans parler de ses clins d'œil pertinents à Capra et ses problématiques "sociales")... la vraie intelligence de son scénario quand il s'agit de traiter des paradoxes temporels (finalement, bien des films plus sérieux se sont largement plantés sur ce point épineux)... et, bien sûr le charme intemporel du "couple" Michael Fox (l'ingénu plein de ressources) / Christopher Lloyd (la figure paternelle alternative)...
En mettant au centre de leur film la responsabilité que les membres d'une famille ont les uns envers les autres, Spielberg et Zemeckis caressent les valeurs essentielles de l'Amérique dans le sens du poil, mais n'hésitent pas à en remettre en question les hiérarchies "habituelles", ce qui a un effet revigorant indéniable.
On déplorera certes l'énergie adolescente un peu usante à la longue, et on se dit que le film aurait gagné à être ré-équilibré par des scènes moins directement "efficaces", et des changements de tonalité, mais ce n'est là qu'un point mineur par rapport au plaisir qu'il diffuse aussi généreusement !
[Critique réécrite en 2020 à partir de notes prises en 1988, 1993, 2003 et 2009 !]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs films avec des véhicules cultes
Créée
le 2 sept. 2020
Critique lue 341 fois
17 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Retour vers le futur
He was never in time for his class... he wasn't in time for his dinner... Then one day... he wasn't in his time at all. Aller là où il n'y a pas de route A la vue de mon avatar vous l'aurez...
Par
le 16 sept. 2013
131 j'aime
25
1985. Marty McFly a 17 ans, et vit dans une famille de losers. George, son père, est une larve malmenée par Biff Tannen, son patron (et ancien emmerdeur/bourreau en chef au lycée). Lorraine, sa mère,...
Par
le 15 oct. 2011
129 j'aime
5
Tout ce que j'ai à dire de positif sur ce film a déjà été rabâché par tout le monde. C'est ultra culte, ça influence encore la mode d'aujourd'hui (qui, pour sa part, aime bien retourner vers le...
le 14 oct. 2010
99 j'aime
31
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
192 j'aime
25
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118