Retour vers le futur, c’est l’émerveillement de l’aventure. Une trilogie mythique où le spectateur embarque dans de folles expéditions à bord d’une DeLorean customisé en machine à remonter le temps, menées par un duo aussi improbable qu’attendrissant. Il s’agit bien entendu de Martin McFly, alias Marty, et du docteur Emmett Brown, alias Doc.

Au milieu des années 80, le jeune Marty, préoccupé par ses déboires au lycée et un cadre familial incommodant, semble n’être totalement à son aise qu’en compagnie de son ami Doc, un inventeur de génie complètement givré. La vie de Marty va basculer le jour où le Doc lui présente sa nouvelle invention, une machine à remonter le temps. Les deux compères vont découvrir les dangers intrinsèques aux voyages temporels.

Le réalisateur Robert Zemeckis, repéré très tôt par un certain Steven Spielberg, collabore une nouvelle fois avec Bob Gale pour écrire le scénario de Retour vers le futur. Entouré de la même équipe que pour À la poursuite du diamant vert avec Lawrence G. Paull aux décors, Dean Cundey à la photographie et Alan Silvestri à la musique, Zemeckis présente un mélange détonnant d’humour et de science-fiction.

Œuvre majeure de la culture populaire, Retour vers le futur s’est imposé comme un film culte. Différentes raisons expliquent ce succès populaire multigénérationnel. D’une part une approche logique et fluide, qui vulgarise habilement l’idée de paradoxe temporel, donne au scénario une force et une crédibilité dont souffrent généralement les films de jeunesse abordant la science-fiction. D’autre part le caractère un peu loser de cet ado paumé et de ce vieux fou qui vit seul avec son chien ne les bride pas pour autant dans leurs grandes aventures et dans cette amitié indéfectible.

Car une des grandes originalités de ce film, c’est sans aucun doute cette amitié qui lie Marty à Doc. Une amitié qui ne s’embarrasse pas de détail comme la différence d’âge et où la relation maître/apprenti est revisitée à la sauce entertainment.

Trente ans après sa sortie, Retour vers le futur est clairement une œuvre intemporelle. Des personnages attachants et indémodables, de l’humour, du suspense et un scénario en béton armé, que demander de plus ?

Vincent-Ruozzi
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le 5 juil. 2022

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Vincent Ruozzi

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