Marty : Vous avez inventé une machine à voyager dans le temps à partir d'une delorean ?
Doc Brown : Ben oui ! Si on veut inventer une machine à voyager dans le temps, autant inventer dans une voiture qui a de la gueule !
Musique :
https://www.youtube.com/watch?v=Lsi1KUfIkBE
Voici l'un des films les plus difficile à critiquer. Oui car, on l'a tous vu, on l'a tous aimé et on a tous grandi avec. Donc quand on devient critique, fatalement, on en vient à le critiquer. Et comme aujourd'hui, ce sont les 30 ans de la saga, l'occasion est trop belle pour le critiquer enfin (surtout qu'à coté on a Unstoppable, le dernier film de Tony Scott et Twilight Hésitation). Donc c'est parti pour la critique d'un des plus cultes de tous les films cultes : La saga Retour vers le Futur !
Irréprochable le film ?
D'un point de vue réalisation, ce film est vraiment bien fait. La réalisation n'est certes plus aussi extraordinaire qu'avant, mais la mise en scène est toujours aussi prenante. Cela dit, il y a des faux raccords malheureusement très visibles.
Comme les flammes qui passent sous eux sans qu'ils ne brûlent
Mais à par ça le film est bien réalisé. Les scènes s’enchaînent bien et la musique d'Alan Silvestri (à qui ont lui doit la musique de Predators, du Pôle Express, de Avengers et de The Walk bientôt). Il y a pas mal d'effets spéciaux certes rétro mais qui marchent. Tout est dans le pur style des années 80 (voir 50 une bonne partie du film). On sent bien l'esprit sf de ces années-là. Donc quand Marty se retrouve perdu dans le passé, on y croit quand il se sent bien perdu dans une époque qu'il ne maîtrise pas et dont il va devoir s'en sortir. Et ce sera là un des grands ressorts du film.
Marty et Doc dans les couloirs du temps
Pour le rôle de Marty on a Michael J.Fox. A l'époque, il jouait dans la série Sacrée Famille (sympathique série au passage). Il incarne bien le petit jeune perdu et il devra se débrouiller avec le Doc Brown afin de résoudre les problèmes qu'il a indirectement causé à cause du voyage temporelle qu'il a effectué en 1955 (notamment le fait que ses parents ne se sont pas rencontrés). Il devra les faire rapprochés pour qu'il ne puisse pas disparaître.
Le Docteur Emmet Brown est joué par Christopher Lloyd (dont son précédent rôle culte était un fou dans le film Vol au Dessus d'un nid de Coucou). C'est le comic relief par excellence. Archétype même du savant fou dans toute sa splendeur. Il n'en est pas moins fascinant avec ses répliques et ses manières très funs. Mais il est très compétent, paradoxalement. Malgré tout, il n'en est pas moins compétent et astucieux. C'est même lui qui trouvera un moyen de faire en sorte qu'il retourne dans son futur, même si pour lui les dés sont un peu pipés.
George McFly (Crispin Glover) est l'archétype même du looser qui devra se dépasser. Bien sûr aidé de Marty, il va indirectement modifier le futur afin d'être un homme plus avenant.
Lorraine McFly (Lea Thompson) est l'archétype même de la femme amoureuse de son propre sauveur. Et ses interactions avec Marty son hilarantes. Elle n'est pas intéressante avec du recul mais bon.
Sinon , le reste n'est pas vraiment d’intérêt, si ce n'est que Biff Tannen (Thomas F. Wilson ) est méchant parce qu'il est méchant.
Course contre la montre
L'histoire est vraiment bien écrite et ficelé. Robert Zemeckis utilise la théorie comme quoi toute action dans le passé porte à conséquence. Et même si une partie du film se concentre sur la manière dont George et Lorraine vont se mettre ensemble après l'intervention de Marty, l'ensemble de l'histoire permet de voir comment ce dernier va réparer les dégâts. Mais bizarrement, certains événements secondaires vont se dérouler exactement comme prévu
comme la création de la chanson de Chuck Berry, l'inspiration du futur maire de Hill Valley.
Mais bien sûr certains changements vont être opérer
comme le faite qu'il a rétabli le futur différemment et qu'il a sauvé le doc sans le savoir.
L'histoire est très intéressante et toujours aussi prenante. On ne se lasse pas de l'aventure que ce film procure, de l'histoire d'amour et de l'ambiance enfantine et vintage. Bref que du bon.
Le commencement d'une trilogie culte
Mise à part le fait que le film a assez mal vieilli, il est toujours aussi plaisant et culte. Je ne me lasse pas de le regarder comme beaucoup d'autres personnes. Maintenant il est grand tant de regarder la suite.
Là où on va on a pas besoin...de routes
Et ben si doc ! Et plutôt 2 fois qu'une !
Version fun du film ici