Retour vers mon passé
He was never in time for his class... he wasn't in time for his dinner... Then one day... he wasn't in his time at all. Aller là où il n'y a pas de route A la vue de mon avatar vous l'aurez...
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le 16 sept. 2013
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Vu à ma prime adolescence, je n'avais pas trouvé ce film transcendant et avais plus apprécié la suite. En revanche le troisième opus me semblait le pire. Revu récemment, force est de constater que ce film est à ranger aux côtés de Chérie J'ai Rétrécie les Gosses, Maman J'ai raté l'Avion ou le fameux Les Goonies. Bien. La réalisation est classique et sans imagination, le rythme est quasi-inexistant, ceci étant du à un montage très ordinaire et les acteurs cabotinent à outrance, même si ce n'est pas désagréable, et qu'on peut sourire de temps à autre. Les costumes sont passés de mode, même si on ne peut décemment le leur reprocher, mais pour une production Steven Spielberg et Frank Marshal, ça fait bel et bien série B.
La vraie question à propos de ce film est ailleurs. En effet, Zemeckis est aussi l'auteur de films plus corrosifs comme Qui veut la Peau de Roger Rabbit ? ou La Mort Vous Va Si Bien. Et ici, on se retrouve avec un film qui nous montre qu'il faut s'endurcir contre les méchants qui utilisent la force pour obtenir ce qu'ils veulent (les fameux "bullies") et donc que la compétition violente c'est bien, que la réussite se traduit pas une famille heureuse parce qu'elle gagne plein d'argent et qu'elle ne boit pas, qu'avoir un gros 4x4 c'est le meilleur moyen d'être cool avec sa copine et surtout que découvrir que sa propre mère est aguicheuse comme tout parce que frustrée par une éducation stricte et manquer de commettre un inceste, cela ne pose pas de problème. Sans oublier le fait qu'on nous montre que c'est bien un Américain blanc (caucasien, dit-on de nos jours) qui a créé le rock ! (sic). Et bien sûr les Lybiens sont des terroristes et apportent leur accoutrement bien marqué avec eux. Tout cela paraît en effet bien trop énorme pour être sérieux et on peut alors voir ici une critique de la société américaine en général et du temps où Ronald Reagan était président, plus particulièrement. Difficile à attester mais possible. Ou c'était juste l'air du temps …
Finalement Spielberg et ses complices se sont peut-être fait plaisir en faisant un film pre-Simpsons, qui est quand même bancal techniquement, ou alors ce sont juste des gros suprématistes, racistes et incestueux. Au choix.
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le 28 oct. 2019
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