Voila ce que disait Marco Ferreri. Après la dernière femme, Ferreri clôt la décennie 70 qui l'avait révéler quelques années plutôt avec la Grande Bouffe.
Lafayette (Depardieu) petit électricien vit dans un New-York apocalyptique, vider de sa population. Il loge dans un sous-sol infester de rats, travaille dans le musée de cire et dans un petit théâtre géré par des féministes qui mettent en scène l'histoire du viole d'un homme. Lafayette les provoquent mais le neutralise très vite puis, se fera violer par l'une d'entre elle avec la complicité de la troupe pour le besoin de la répétition.
Qui dit film de Marco Ferreri dit : controverse, sexisme, machisme, antipathie, satire, moquerie et provocation. Il livre un long-métrage étonnant, bizarre et dérangeant sur l'être humain et la décadence d'une société apocalyptique qui l'enveloppe.
Avoir le film, on pourrait croire qu'il s'agit de la suite indirect de la dernière femme. Ferreri crache sur le féminisme et peu sur la femme et se fait plaisir avec un soupçon d'anticipation ambiguë mais sans démagogie.
C'est un long-métrage sur la folie, le fantastique et la fin de la civilisation. Marco Ferreri dira souvent que ses films sont peut-être ratés mais au moins ils racontent quelques choses, qu'ils sont physiologiste que psychologique mais aussi sensorielle.
Gérard Depardieu est très touchant, désarmant, vulnérable et plein de tendresse en chérissant un bébé singe qu'il découvre sur le cadavre de King-Kong. Il aime tellement ce petit être qu'il veut l'adopter comme si c'était son fils en éprouvant un attachement et une affection quasi-paternel. Cependant les sentiments de Lafayette pour sa compagne qu'il la violer et attend un enfant de lui semble le laisser dans une indifférence absolue. Un rôle bien méconnus dans un film oublié et qui est le plus intéressant et intellectuel du metteur en scène de La Grande Bouffe.
Il se situe entre le drame et le fantastique avec en thème la survie et la reproduction de l'espèce humaine. Que dire de Marcello Mastroanni vieilli en touchant pervers aimant les prostitués et en quête de n'importe quel mots ou geste d'amour et affectueux.
A réserver pour tous ceux qui ont envie de connaître ceux cinéaste sous-estimé et les amateur de cinéphile d'art et d'essai, qui nous plonges dans un O.V.N.I cinématographique aussi marginal que singulier.