Sorti six ans avant The Substance, le premier long-métrage de Coralie Fargeat démontre déjà une grande maitrise de la mise en scène. Avec ce "rape and revenge" bien énervé et ultra gore on reconnait déjà le style caractéristique de la réalisatrice. Les images très lumineuses, colorées et incisives se mettent au service d'un scénario un poil programmatique (le genre veut ça) mais qui n'en reste pas moins ultra prenant de bout en bout. Il faut dire qu'il est bien aidé par une Matilda Lutz impressionnante en victime vengeresse, sans pitié et charismatique. Difficile de détourner les yeux devant cet exercice de style très satisfaisant et vraiment étonnant pour une production française.