Je poursuis l’exploration en pantoufles de la filmo d’Adam McKay. Pour replacer dans le contexte, c’est le deuxième film de notre gus et ce n’est ni le meilleur ni le pire. Il est à noter qu’il n’a pas bénéficié d’une sortie en salles. Cette fois, on suit un autre winner de l’Amérique conquérante en la personne de Ricky Bobby, pilote de NASCAR à succès et abruti notoire. Tout va bien pour lui et son pote, éternel second, jusqu’au jour où son écurie recrute un français champion de formule 1, Jean Girard. La rivalité entre les deux est féroce.
Bon, on ne passera pas par quatre chemins, on est dans la droite lignée de Ron Burgundy, le discours en moins. C’est dans l’ensemble assez drôle et le côté lourdingue qui fait partie du concept n’est pas trop pesant si c’est ce pourquoi on est là. L’intrigue n’est pas d’une originalité dingue mais elle nous tient bien jusqu’au bout grâce notamment à un montage dynamique et une mise en scène assez pêchue. Mais la véritable réussite tient surtout à l’interprétation. Will Ferrell est parfait même si on pourrait se fatiguer de le voir jouer toujours le même rôle. John C. Reilly est nickel dans son jeu d’accent. Et surtout, Sacha Baron Cohen est une formidable caricature du snobisme français. C’est cliché ? Oui mais c’est bon et cet accent croquignolesque fait tout le sel du personnage. En résumé, ce n’est certainement pas un traité de philosophie mais ça fonctionne bien. What else ? Ha si, chose essentielle, c’est à voir en V.O. bien sûr !

Konika0
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Konika0 - Vus ou revus en 2022.

Créée

le 11 févr. 2022

Critique lue 109 fois

1 j'aime

Konika0

Écrit par

Critique lue 109 fois

1

D'autres avis sur Ricky Bobby, roi du circuit

Ricky Bobby, roi du circuit
Gand-Alf
8

Days of thunder.

Le principe du cinéma de Will Ferrell est simple. Prenez un winner, sûr de lui et à la beaufitude absolue, champion indétrônable dans sa catégorie (présentateur, basketteur, patineur, peu importe),...

le 17 mai 2013

18 j'aime

10

Ricky Bobby, roi du circuit
Torpenn
4

Mécanique grippée

Je crois que ma tolérance improbable pour Will Ferrell connait décidément une exception et elle s'appelle Adam McKay. Si j'oublie le dernier qui est un minimum écrit et qui semble avoir été fait plus...

le 20 janv. 2013

14 j'aime

9

Ricky Bobby, roi du circuit
Zogarok
4

Le titre est fabuleux.

Dans son premier film, La légende de Ron Burgundy, Adam McKay réunissait six des sept membres de la Frat Pack, groupe d'acteurs comiques américains. Le résultat a connu un vif succès aux Etats-Unis,...

le 1 mai 2015

8 j'aime

3

Du même critique

Calmos
Konika0
7

Barbmos

Le hasard fait succéder Calmos à Barbie. Mais le hasard n’existe pas, diront certains. Et réellement, on tient là un concept bien plus porteur que le Barbenheimer supposé condenser toutes les...

le 5 août 2023

6 j'aime

2

Bowling Saturne
Konika0
2

Commissaire Moulin contre les chasseurs masculinistes

Ce sont le synopsis mystérieux, l’affiche idoine et le succès critique qui m’ont amené à lancer le film. Que de vile tromperie dans ce monde. Ils sont deux frangins. L’un est commissaire de police et...

le 21 mai 2023

6 j'aime

L'Antre de la folie
Konika0
7

Un autre Carpenter

D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à...

le 11 sept. 2021

5 j'aime