Days of thunder.
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le 17 mai 2013
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Je poursuis l’exploration en pantoufles de la filmo d’Adam McKay. Pour replacer dans le contexte, c’est le deuxième film de notre gus et ce n’est ni le meilleur ni le pire. Il est à noter qu’il n’a pas bénéficié d’une sortie en salles. Cette fois, on suit un autre winner de l’Amérique conquérante en la personne de Ricky Bobby, pilote de NASCAR à succès et abruti notoire. Tout va bien pour lui et son pote, éternel second, jusqu’au jour où son écurie recrute un français champion de formule 1, Jean Girard. La rivalité entre les deux est féroce.
Bon, on ne passera pas par quatre chemins, on est dans la droite lignée de Ron Burgundy, le discours en moins. C’est dans l’ensemble assez drôle et le côté lourdingue qui fait partie du concept n’est pas trop pesant si c’est ce pourquoi on est là. L’intrigue n’est pas d’une originalité dingue mais elle nous tient bien jusqu’au bout grâce notamment à un montage dynamique et une mise en scène assez pêchue. Mais la véritable réussite tient surtout à l’interprétation. Will Ferrell est parfait même si on pourrait se fatiguer de le voir jouer toujours le même rôle. John C. Reilly est nickel dans son jeu d’accent. Et surtout, Sacha Baron Cohen est une formidable caricature du snobisme français. C’est cliché ? Oui mais c’est bon et cet accent croquignolesque fait tout le sel du personnage. En résumé, ce n’est certainement pas un traité de philosophie mais ça fonctionne bien. What else ? Ha si, chose essentielle, c’est à voir en V.O. bien sûr !
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Créée
le 11 févr. 2022
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