Ce film est un bond un arrière dans le cinéma américain d'action début 90's en ayant comme référence un « Piège de Cristal » ou de « l'Arme Fatale ». Connaissant rien du réalisateur en question Russell Mulcahy ( « Higlander ») ce film tombé dans l'oubli le plus total a, je l'ignore comment, rebondit dans ma liste des recommandations. La communication par l'impact visuel est ce qui m'a le plus frappé en voyant le déroulement de l'histoire. On n'écoute à peine les paroles des témoignages ; on prime sur le direct pour en faire écouler une vérité ( absurde ou non ) dans cette vision médiatique ; c'est ce que Nick va devoir faire à la fin pour se faire innocenter avec ce duel sous les feux des projecteurs. Lu que le scénario à été retouché dans de nombreuses mains avant son tournage ce qui explique les maladresses. Cette mixité américaine fait office de patate chaude ; le duo de l'histoire n'est pas celle de l'amitié mais de cette vengeance, dont Blake va développer un sens obsessionnel gênant à l'égard du héros. On plonge dans une scène hors du temps comme ce duel de gladiateur dans cette salle commune en prison. L'interdiction - 16 ans est justifié ; c'est à la fois crue et au bord du grotesque ( des découpages imposés selon l'approbation de chaque pays ). La bande originale de Alan Silvestri ressemble à celle de « Predator » ( l'idée d'un chasseur chassant sa proie ) avec son rythme imposant.
« Ricochet » dont j'ignore son budget initial (? ), reste un divertissement thriller osé sans être une lumière dans sa catégorie que ce soit dans son montage ou sa mise en scène. Denzel Washington connaîtra la reconnaissance du public dans « Malcom X », environ un an après.