Bon, je m'attendais pas à un chef d'oeuvre, mais sachant que j'avais apprécié Pitch Black et Les Chroniques de Riddick (oui, j'assume), c'était avec un certain entrain que je me rendais à cette séance.
Je peux même dire que je suis bon client de toute la filmo de David Twohy, jusque là.
Clairement, le film revient aux bases du premier opus, à savoir une science-fiction teintée de survival et de huit-clos.
Cela donne une première partie d'une platitude sans nom, centrée sur le héros badass aux lunettes de piscines, qui fait ami-ami avec un "Dingo" (oui un Dingo), une sorte de croisement entre le chacal et un marsupilami. Scènes d'amitié, complicité naissante, toussa, vraiment émouvant. Et évidemment, cet animal complètement foireux crèvera pour le héros par fidélité. La seule péripétie de cette partie est la rencontre avec une tentacule toute pourrie.
Je me suis ennuyé, mais d'une force...Faut dire que Riddick est un mec super limité niveau discussion, pas très intéressant, et tout est basé sur sa présence physique...
Mais une fois l'arrivée des chasseurs de prime, c'est le trou noir.
Les mercenaires sont écervelés comme des bots, à coup de répliques débiles lâchées par des acteurs de série Z, et un scénario d'une crétinerie rarement vue. Pas de Background, pourtant développé dans les Chroniques de Riddick - certes très maladroitement - mais le potentiel était là, quand même.
Aucune ambition dans la mise en scène non plus, sans parler des effets spéciaux dégueulasses. Le rythme est en permanence pollué par des dialogues, pour introduire des minis-sous-intrigues dont on se fout complètement.
La fin est honteuse, car un copié-collé de Pitch Black jusque dans les jeux de lumière bleutée.
Le film aura une super place parmi les nanars régulièrement diffusés sur la TNT.
Un film bâclé, une grosse arnaque.