Riddick par Joro Andrianasolo
La suite de trop ? Déjà que les chroniques et sa tentative mal foutue de virer au space opera c'était pas trop ça non plus ... Bref, pour ce troisième épisode, Riddick qui s'emmerde à devoir flemmarder sur son trône depuis la fin de sa précédente aventure décide de repartir pour sa planète d'origine, Furya.
Sauf que, son escorte l'a en réalité abandonné ailleurs, dans un endroit qui n'est autre que (et là je cite la réplique la plus drôle du film): « Pas Furya ».
Dans cet environnement bien inhospitalier, il se retrouve en mode survie, avec un animal de compagnie (une sorte coyote alien zarbi). Les plans sur nos deux solitaires dans cet environnement désertique m'ont fait penser à... Lucky luke et son chien :D
Passé cette (trop longue à mon avis) introduction, il se retrouve aux prises avec des mercenaires, dont l'un tient particulièrement à mettre sa tête dans une boite. Malgré leur surnombre, ils réalisent vite que Riddick a l'avantage sur eux et surtout que la planète a d'autres habitants bien plus dangereux que le furyen à vision nocturne. L'ex-détenu et ceux qui voulaient, à la base le capture, se retrouvent donc à devoir faire équipe pour survivre aux vilaines bestioles.
Rythme aléatoire, entre "l’auto-reconstruction" de Riddick qui s'éternise un peu et l'arrivée des mercenaires. Il faut vraiment attendre la deuxième heure du film pour ne pas s'ennuyer. Pas trop mauvais, mais oubliable et loin de l'ambiance parfois étouffante de Pitch Black, film qui se suffisait à lui tout seul.