Dans un premier long-métrage haut en couleurs, Weston Razooli fait des forêts du Wyoming le décor d'un conte fantastique, porté par une joyeuse bande d'enfants à la Peter Pan. Le réalisateur excelle à représenter la perspective des enfants, dont on partage le point de vue tout au long du film. L'atmosphère féérique créée par la BO et la splendide photo séduisent aussi; le film est une plongée réussie dans le merveilleux. Cependant, si Riddle of fire plaît par son originalité formelle, il finit par perdre en vigueur: l'enchaînement de quêtes ennuie par sa redondance. Pendant négatif d'une caractérisation très convaincante des enfants, les personnages des adultes, moins réussis, participent aussi à l'essoufflement du film.
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