Le bond au scénario solide with spoilers

John Glen était monteur de certains Bond. Il aurait du le rester. Il va rentrer dans l’histoire de la saga en enchaînant 5 films, record en cours.
C’est dommage de passer autant à côté, car le scénario est un des meilleurs de la saga en restant dans le thriller d’espionnage pur. Mais tout (ou presque) est raté : après un début fracassant (une des meilleures scènes pré-générique et une des meilleures scènes d’introduction), le film patouille pas mal. Au lieu de continuer sur le même rythme frénétique, le film va étirer inutilement la partie centrale de l’histoire (les méchants veulent tuer Bond. Et quoi d’autre ? Ben, rien) alors que tout ça aurait gagné à continuer vite. Alors, on se prend à s’ennuyer devant tout ça. Et puis ça repart pour finir de manière intéressante (sauf la traditionnelle finale, de pire en pire d’un film à l’autre). Les scènes d’action sont mal foutues, le montage devient pénible au fur et à mesure que le film avance.
Moore, eh bien, fait du Moore : le brushing ne bouge jamais, et l’acteur joue surtout sur ses regards.
Carole Bouquet est bien, sans plus.
À noter la scène où elle et Moore sont tirés par un bateau qui les fait se blesser sur les coraux pour attirer les requins, tout droit piquée au roman VIVRE ET LAISSER MOURIR. Et puis Cassandra Harris, future Madame Brosnan, dans un rôle de James Bond Girl qui ne survit pas.