Après « Rio Bravo », « El dorado », c’est « Rio lobo ». Tourné en 1970, John Wayne âgé de 63 ans, doublé en français évidemment par Raymond Loyer, il incarne un colonel qui pendant la Guerre de Sécession supervise le transfert d’un convoi d’or… qui sera détourné. Le détournement est très original. Et alors qu’il part à la recherche des voleurs, il est kidnappé par ces derniers mais réussit plus tard à s’échapper en arrête deux qu’il envoie aux travaux forcés. Mais plus tard, la guerre est finie et les rancunes du passé entre lui et les deux hommes s’effacent. Ils vont se lier bientôt pour combattre un méchant qui a pris possession d’une petite ville sur laquelle il fait régner la terreur.
Alors tous les personnages principaux étaient très vite présentés dans les deux précédents opus, là, il faudra passer une première partie pour les lier ensemble.
Ainsi McNally (Wayne) va se lier d’amitié avec Cordona (plutôt bien interprété par la star latino Jorge Rivero), secondés bientôt par une femme forte : Georgina (Jennifer O’Neill) et un vieux fou (Jack Elam au physique parfait pour le rôle).
Comme dans les deux précédents opus, le ton est assez léger, les dialogues par moments assez ciselés, on a la surveillance et protection de la petite ville, le moment dans le bureau du shérif / prison et le final à coup de fusillade. Le film est toute fois plus violent et cruel que les deux premiers, ainsi une jeune femme sera scarifiée au visage et les personnages saignent, la violence est donc assez crue. Le casting et les personnages sont attachants et le doublage est efficace, sauf pour des seconds rôles féminines où on leur a collés des accents hispaniques surfaits.
Bien que le film dure une heure cinquante et que le rythme est particulièrement soutenu.
J’ai pas mal aimé les personnages, l’histoire, malgré des étapes prévisibles puisque semblables aux deux précédents opus.
Je retiens surtout la très belle relation entre McNally et Cordona et vers la fin avec Philips.